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Bruno Vila, Rougeline:

Les citoyens investissent dans la transition vers l’agriculture bio

Bruno Vila, président de la coopérative française Rougeline, et son frère Franck, se sont lancés dans un nouveau projet : le développement d’une exploitation agricole biologique. C’est une manœuvre intelligente. « Pour les tomates conventionnelles la saison fut très compliquée, mais sur le marché bio, les prix se sont bien tenus. »

Le projet a pour objectif la reconversion d’une exploitation agricole existante. « Avant, on y produisait des tomates et des fraises conventionnelles sous serre. Il y a deux ans, nous avons décidé de reconvertir cette exploitation en production biologique. Nous construisons une nouvelle serre pour la production des tomates et une autre pour développer la production d’autres cultures, suivant l’idée de la rotation de la demande sur le marché. »

Pour ce projet, Bruno et Franck ont fait appel au crowdfunding par le biais de la plateforme Miimosa. « Des investisseurs particuliers peuvent participer au financement sous la forme d'un prêt. Le montant nécessaire est de 50.000 €. Ce n’est pas beaucoup par rapport à la taille du projet, mais c’est un bon moyen de développer de nouveaux modes de financement dans l’agriculture. Ce ne sont plus uniquement les banques qui peuvent aider au financement. »

Ambassadeurs de l’agriculture
« Il est très positif de voir une adhésion citoyenne. Les gens acceptent d’aider au financement de la transition de l’agriculture. S’ils en parlent autour d’eux positivement, ils deviennent des ambassadeurs de l’agriculture. »

Obtention du label bio
Le projet va prendre du temps. « Quand on reconvertit une exploitation existante, il faut trois ans de reconversion pour arriver à obtenir le label bio. Nous avions aussi des serres qui n’étaient pas exploitées. Sur ces parcelles, on a pu démarrer directement avec une agriculture biologique. La reconversion des autres serres prendra encore deux ans. »

Les conventionnelles
« Pour les tomates conventionnelles, et notamment pour les grappes, ce fut une année compliquée : pas uniquement en France, mais aussi en Hollande et en Belgique, où le développement de l’éclairage augmente beaucoup le niveau de production. Tous les volumes sont arrivés sur le marché au même moment. On n’a jamais vendu à un prix aussi bas, aussi longtemps. »

« Dès qu’un pays est en difficulté, il essaye de vendre ses tomates pas chers dans un autre pays. Par conséquent, les prix dans ces pays baissent et on arrive à des prix impossibles. À côté de la concurrence entre les pays et les groupes de producteurs, la grande distribution fait baisser les prix pour rester compatible. »

Une situation compliquée en Europe
« La situation générale du marché européen est assez compliquée aujourd’hui. On a toujours l’embargo Russe et une augmentation de la production dans des pays sur lesquels nous exportions avant, comme la Pologne et la Hongrie. Bientôt, on aura le Brexit. On ne sait pas comment les choses se développeront, mais si le marché du Royaume Uni venait à se fermer, cela compliquera encore la situation. »

Pour plus d'informations :
SAS Rougeline
Sud-Ouest - Marmande (siège)
Chemin de Cazeaux, 47213 Marmande
+ 33 (0) 553 20 51 50
contact@rougeline.com
www.rougeline.com
www.miimosa.com