« Une année se mesure souvent par le chiffre d'affaires d'une entreprise. Notre chiffre d'affaires a baissé de 6 % par rapport à l'année dernière », déclare Gaston Opdekamp de Hoogstraten. « Je ne pense pas seulement à nous; tout le monde dans le secteur a été considérablement affecté par la canicule de longue durée et le temps sec qui l'a accompagnée cette année. Cela a définitivement laissé des traces. D'abord à cause de la réduction de la production, mais aussi à cause de l'offre excédentaire due à une maturation trop rapide des produits, ce qui a entraîné une baisse des prix. Pour les fraises, les prix étaient bons en moyenne, mais de nombreuses différences ont pu être observées entre les différentes sociétés de production. Les rendements des producteurs de fraises sont plus élevés que jamais. »
Vague de chaleur
Pour les légumes, Hoogstraten a laissé quelques kilos non récoltés en raison d'une mauvaise prise pendant la période chaude. « De ce fait, un moindre volume est arrivé sur le marché cette année. Le poivron de Bell a connu une année de prix moyens, peut-être un peu plus bas que les prix espérés par les producteurs, mais avec des volumes raisonnables », exlique Gaston. « Outre l'influence sur les volumes et les prix, le temps chaud a également affecté les esprits et les systèmes des producteurs. Ce furent des mois difficiles, mais heureusement, toute l'Europe centrale faisait face aux mêmes problèmes. »
Problèmes d'eau
« Si les étés chauds et secs ne feront pas exception dans les années à venir, les gens finiront par chercher des variétés mieux adaptées au climat. Mais les producteurs commenceront aussi à investir dans des réserves d'eau plus importantes et de meilleures techniques d'approvisionnement en eau. Vous ne pouvez pas arrêter le temps, et les producteurs chercheront des solutions lorsque des tendances se dessineront. Les fournisseurs de techniques finiront aussi par proposer des solutions », poursuit Gaston. « Beaucoup de producteurs n'ont pas eu assez d'eau ces derniers mois d'été. L'eau de surface ne peut plus être utilisée en Belgique et aux Pays-Bas, elle est rationnée. L'eau est et restera un défi. »
Tarifs de Noël
Selon le gérant, la demande de tomates aux alentours de Noël, mesurée par les prix, n'est pas très élevée. « Les tomates à vigne partaient à de bons prix, mais alors que nous avions autrefois de bons prix pendant la période de Noël, cela n'a pas été le cas cette année. Pour les fraises, nous avions à peine la moitié du volume que nous avions l'an dernier. En 2017, nous avions 174 tonnes de fraises en semaine 51. En 2018, nous n'avions même pas 70 tonnes d'approvisionnement. Cela signifie que nous avons eu des prix considérables à Noël. Les productions éclairées ont aussi commencé, mais nous n'atteignons pas les volumes des années précédentes. »
2018 n'a pas été une année facile et a connu de nombreux rebondissements inattendus. Les problèmes ont été nombreux, qu'ils soient petits ou grands. « 2019 sera l'année de la professionnalisation pour nous, chez Hoogstraten. Cela signifie qu'il faut investir dans les ressources humaines et les technologies de l'information. C'est un défi auquel nous nous consacrerons résolument, mais cela prendra des années, même si les résultats devraient déjà être visibles en 2019. Les producteurs de fraises récemment acquis auprès de Zundert requièrent également notre attention, mais nous mettent également au défi de poursuivre notre croissance. Cela devrait également nous inciter à poursuivre l'expansion de nos volumes et à renforcer notre présence sur le marché. C'est bien que le compteur soit remis à zéro lorsqu'une nouvelle année commence, afin que nous puissions recommencer à zéro », conclut Gaston.
Pour plus d'informations :
Gaston Opdekamp
Hoogstraten 
Loenhoutseweg 59
Hoogstraten - Belgique
+32 3 34 00 233
gaston.opdekamp@hoogstraten.eu
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