Eduardo Ledesma, directeur exécutif de l'Association des exportateurs de bananes de l'Équateur (AEBE), indique quels seront les aspects les plus fondamentaux qui affecteront le secteur bananier en 2019.
1 - Formalité interne et externe
Elle implique l'affiliation à la Sécurité Sociale de tous les travailleurs des bananeraies. Il est nécessaire d'assurer le respect des aspects environnementaux et sociaux dans le cadre du règlement intérieur et de ceux établis pour l'obtention des certifications internationales. « Malheureusement, dans le domaine de la certification, nous sommes très loin d'atteindre cet objectif, et pour cela, il est nécessaire de commencer par les petits producteurs », explique Eduardo Ledesma.
2 - Améliorer la productivité
L'Équateur produit environ 1 900 boîtes de bananes par hectare, alors que d'autres pays produisent entre 3 000 et 4 000 boîtes. Cependant, cette année, il y a eu une exception avec l'Hacienda Isabel de Agrícola Cañas, située à Los Ríos, qui a eu une production record de 4 600 boîtes de bananes par hectare.
3 - Promouvoir le marché brésilien
Le directeur de l'AEBE assure qu'il s'agit d'un problème politique, car malgré le fait que la banane équatorienne est exempte de droits de douane sur le marché brésilien, elle ne peut toujours pas y entrer. « Notre banane cherche à atteindre un marché élitiste avec une valeur plus élevée afin de ne pas affecter d'autres marchés ». Il dit aussi que gagner ce marché est important pour l'Equateur parce qu'au moment où les marchés européens baissent les prix des fruits à cause de la saison, les pays du Sud augmentent leurs prix, et si le pays parvient à se stabiliser sur cette question, il y aura contrôle et stabilité commerciale.
4 - Promouvoir d'autres marchés
En 2017, le pays a exporté 326 millions de boîtes de bananes et devrait achever cette année l'expédition de 330 millions de boîtes. En Europe, la banane équatorienne n'atteint que huit pays et il est donc difficile de couvrir les autres marchés du continent.
5 - Réforme de la loi sur la banane
Bien qu'elle soit encore à l'examen à l'Assemblée, Eduardo Ledesma considère que cette loi génère des inconvénients pour le secteur en raison de sa complexité. « Quand il y a trop d'impositions pour semer, il est également difficile d'exporter et d'autres pays gagnent nos marchés, comme la Colombie et le Mexique », conclut-il.
Source : vistazo.com / Redacción Enfoque