ASAJA exige la mise en œuvre de mesures de prévention et de gestion des crises visant à prévenir l'effondrement des prix des produits comme ce qui se passe ces dernières semaines avec le concombre.
Les associations d'organisations de producteurs jouent un rôle fondamental dans la planification de la production, la commercialisation, la prévention et la gestion des crises, avec des outils tels que les exceptions aux règles de concurrence, l'accès aux aides dans le cadre des programmes opérationnels et la possibilité de retirer des produits et de les récolter verts ou non en cas de crise des prix.
Une bonne planification de la production est essentielle au bon développement de la campagne pour le produit en question. A cette fin, il faut tenir compte des variables de l'offre et de la demande, ainsi que de la période de l'année au cours de laquelle il doit être produit. Cette bonne planification visera à éviter la saturation du marché et la baisse de la demande qui en résulte et par conséquent les répercussions sur les prix.
Si la planification des campagnes n'est pas suffisante, il existe d'autres alternatives telles que ne pas collecter ou retirer le produit soit à la décharge, soit à sa distribution gratuite aux associations caritatives, pour ces autres mesures le contrôle et l'intervention des organisations de producteurs ou de leurs associations sont indispensables. C'est pourquoi le rôle qu'elle joue dans le cas d'Almeria APROA est fondamental. A travers celui-ci, il faut gérer à la fois la manière et les fonds nécessaires pour payer ces aqueducs et pour que les prix de retrait parviennent à l'agriculteur, tant ceux d'enfouissement que ceux de la distribution gratuite. Il faut également faire preuve de bon sens de ne pas envoyer le produit sur le marché en dessous des prix de retrait car sinon, dans ce cas, il n'aurait aucune efficacité et l'application d'une mesure n'aurait aucun sens.
Pour toutes ces raisons, l'ASAJA demande aux associations de producteurs de mettre en œuvre ces mesures et/ou d'autres mesures visant à prévenir et, si nécessaire, à éviter des crises de prix comme celle que nous connaissons ces dernières semaines avec les concombres. Elle invite également les agriculteurs à se renseigner auprès de leurs centres de commercialisation et de leurs organisations de producteurs pour savoir quelles sont ces mesures et si elles sont appliquées de manière coordonnée car le retrait des produits sans contrôle et isolé ne se traduira ni par une augmentation des prix ni par une demande du marché.
Nous devons également garder à l'esprit que les produits tels que les concombres ont un cycle court, de sorte que lorsqu'un agriculteur est affecté par cette chute des prix dans les semaines de récolte, il se trouve dans une crise économique qui ne lui permet même pas de couvrir les coûts de production en l'entraînant dans des pertes irréversibles.
Le jeudi 28 décembre, l'ASAJA a participé au secteur des légumes organisé par la Direction Générale des Productions et Marchés Agricoles, dans le but de transférer la situation critique dans laquelle se trouvent les producteurs de concombres aux responsables des Ministères et de leur demander d'adopter des mesures dans leur compétence pour affronter cette crise des prix et éviter que de nouvelles crises se produisent à l'avenir.
Source Asaja