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Franck Boucharlat - Cofruly

« La Poire française est fortement concurrencée par la belge »

« Cette année en France, la demande en poires a un peu plus de mal à décoller », explique Franck Boucharlat, responsable produits chez Cofruly. Les clémentines ont encore du succès auprès du consommateur, ce qui retarde l’intérêt que ce dernier porte à la poire. Mais Franck est relativement confiant : « D’ici une quinzaine de jours la clémentine devrait s’essouffler et la demande en poires devrait fortement s’accentuer jusqu’au mois de mars au moins ». Selon Franck, la situation serait due à l’offre trop faible liée au coup de gel et aux prix trop élevés qui ont caractérisé la saison précédente : « On a eu le même cas de figure il y a une quinzaine d’années. Les gens ont payé tellement cher l’année dernière que cette année en début de campagne, ils se sont désintéressés du produit en se tournant vers d’autres fruits ».

Et en ce qui concerne la production : « Autant elle manquait l’année dernière, autant cette année, on est loin d’en manquer. On fait encore de la William française des Hautes-Alpes alors que d’habitude, on a fini fin novembre. C’est pour dire les méventes qu’on a eu au mois de décembre », explique Franck.

Même si cette année la poire française ne semble pas rencontrer de problème en terme de production, elle est fortement concurrencée par le prix de sa voisine belge. En effet il y a de grosses différences à ce niveau sur certaines variétés. C’est le cas de la Comice que l’on retrouve sur les plateaux à 1,80 euros pour la française alors que la belge est vendue à 1,20 euros. Comme dit Franck : « Même si les consommateurs sont davantage attirés par une production française, un écart de 60 centimes n’est quand même pas négligeable. Pour une qualité quasi-équivalente, une poire belge vendue au détail à 2,40 euros a plus de succès qu’une française vendue à 3,20 euros. Tout le monde n’a pas le pouvoir d’achat pour se l’offrir ».

Le responsable produit ajoute que « ce que les gens craignent le plus, ce sont les poires d’origine espagnole. On évite d’en faire parce que dès qu’ils voient « Origine Espagne », il y a suspicion de « produits phytosanitaires ». Alors que l’Espagne ne traite pas plus que nous et que nous sommes sous les mêmes règlementations européennes. D’ailleurs, en tant qu’entreprise certifiée Fel Partenariat, nous effectuons des analyses selon un plan de prélèvement dont les résultats sont conformes tant sur les produits français qu’espagnols ».