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Rendements de pommes de terre au Royaume-Uni :

« Peut-on récolter 100 tonnes par hectare ? »

Les rendements des pommes de terre au Royaume-Uni semblent fléchir ; un expert pense qu'une concurrence sur les rendements comme celle du blé pourrait aider le secteur à se rapprocher des chiffres à trois chiffres sur les rendements. Les données de rendement de l'AHDB suggèrent qu'il y a eu un ralentissement dans le taux d'augmentation des rendements. Cela contraste avec le secteur de la betterave sucrière, par exemple, qui connaît toujours une forte tendance à la hausse.

Alors que les chiffres de l'AHDB montrent que la récolte de pommes de terre de 2018 était en moyenne de 41,7 t/ha, David Firman, chef du NIAB CUF, souligne l'énorme variation entre les cultures, dont certaines ont un rendement supérieur à 80 t/ha. L'État de Washington, aux États-Unis, se distingue par ses performances, avec une moyenne supérieure à 70 t/ha.

De plus, des rendements à trois chiffres ont déjà été observés au Royaume-Uni. Un essai d'irrigation en 2013 a permis d'obtenir 125 t/ha avec la variété Volare, bien que cela se soit fait un peu au détriment de la teneur en matière sèche.

Le Dr Firman estime que la performance la plus impressionnante a été celle d'une culture de 114 t/ha dans un essai de variété de l'Université de l'Etat de Washington, ce qui équivaut à un rendement en matière sèche de 26 t/ha : "Cela montre qu'il existe bien un potentiel pour améliorer considérablement les rendements".

Différents facteurs peuvent freiner les rendements :

Le sol
Le Dr Firman privilégie les conditions physiques du sol, car certaines des plus grandes différences de rendement ont été observées lors d'essais comparant des sols compactés et non compactés. Le compactage est un problème particulier pour les pommes de terre en raison de son impact sur le développement racinaire.

Irrigation
M. Firman pense qu'un autre facteur clé est l'irrigation, car une proportion importante de la superficie du Royaume-Uni n'est pas irriguée. La dernière enquête de l'AHDB montre que seulement 53 % des terres en Grande-Bretagne plantées en pommes de terre en 2018 avaient accès à l'irrigation. Il fait référence à des essais de cultures qui, au fil des ans, ont montré une perte potentielle de plus de 10 t/ha sans irrigation, et parfois plus élevée dans les saisons les plus extrêmes.

Exigences du marché
Un autre facteur possible est la demande de spécifications du marché, car les producteurs se concentrent sur la taille des tubercules et la teneur en matière sèche. Pour les cultures de salade, les agriculteurs cultivent des tubercules jusqu'à ce qu'ils atteignent une taille spécifiée, de sorte que la culture n'est pas autorisée à atteindre son rendement maximal.

De même, les cultures de transformation, qui représentent 29 % de la superficie totale, sont cultivées pour une teneur en matière sèche plus élevée en raison de la qualité des alevins, qui a un impact sur le rendement en poids frais. Un bon exemple de la façon dont les différents secteurs du marché peuvent fausser les chiffres est l'examen des rendements régionaux - avec l'Écosse en bas du classement régional.

Variété
La variété peut également être un facteur : les variétés plus anciennes représentent une grande partie de la superficie au détriment des variétés plus récentes et plus productives. Par exemple, la Maris Piper est toujours la variété la plus cultivée, puisqu'elle existe depuis le milieu des années 1960. Un autre exemple d'effet variétal est observé avec l'enracinement, Estima donnant des réponses de rendement à l'irrigation supérieures à celles de Cara. Le Dr Firman suggère que c'est parce que Cara a un système racinaire plus gros, ce qui l'aide à mieux s'adapter dans des conditions sèches.

Perte de pesticides
La perte continue de pesticides pourrait également freiner les rendements, et la perte récente de diquat ne sera d'aucune utilité. On a l'impression que le problème des nématodes à kystes de la pomme de terre s'aggrave en Grande-Bretagne, mais le Dr Firman cite les données de la plus récente enquête sur les NKPT qui indiquent que ce n'est pas le cas.

Tim Lacey, expert en biopesticides de Bayer, explique que la sérénade est une souche particulière de Bacillus subtilis qui aide à combattre les pathogènes du sol et à promouvoir la santé des racines.

Source : fwi.co.uk

Date de publication: