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« Litchi : un arrêt brutal de la consommation malgré un bon début de campagne »

Selon un spécialiste du secteur : « Les deux premières semaines de campagne se sont très bien passées, avec les plus gros volumes vendus pour Noël. Les deux conditionnements se sont très bien vendus, le litchi Madagascar en 2 kg et celui en 5,5 kg ». Seulement voilà, même si l’observation d’une baisse des volumes une fois passées les fêtes reste normale, ce début d’année est tout de même particulièrement calme : « Depuis début janvier, nous avons eu une coupure assez nette après le Nouvel An. On a senti que tout le marché s’était arrêté, que ce soit pour les grossistes ou la grande distribution ou même à l’export. Ce fût un peu brutal cette année surtout par rapport à l’année dernière qui s’était un peu mieux passée. A partir de maintenant, nous allons essayer de diminuer les prix via des promos en vendant autour des 2 euros/kg, alors qu’en périodes de fêtes nous étions autour des 2,70-2,80 euros/kg. Et cela risque de continuer à baisser encore sur les 3 ou 4 semaines de campagne qu’il reste ».

Les gilets jaunes : un des facteurs indirects de la diminution de la consommation ?
« L’année dernière, la campagne n’a pas été excellente non plus mais on avait mieux travaillé dans la continuité début janvier ». Même si la variation de la consommation est multifactorielle et aléatoire d’une année sur l’autre, le spécialiste soupçonne un « petit effet gilet jaune » dans la baisse de la consommation : « je ne pense pas que les quelques magasins bloqués aient eu une conséquence significative sur la baisse des volumes, mais le contexte un peu morose et l’ambiance qui règne en France ces derniers temps ne doit pas jouer en notre faveur ».

Madagascar occupe la majeure partie du marché des litchis
Il y a une grande différence dans la production entre les litchis de Madagascar et ceux d’Afrique du Sud ou du Mozambique : « Le litchi de Madagascar est un produit qui fait vivre tout le pays dans la mesure où il y a quand même assez peu d’exploitations privées. Le litchi pousse dans la nature et les gens le récoltent dans leur jardin et village, puis apportent les fruits à des sociétés d’emballage qui leur payent un prix sur place. Ce qui n’est pas le cas de l’Afrique du Sud ou du Mozambique où l’on ne retrouve que des plantations privées régies par des fournisseurs qui gèrent l’ensemble de la production. » En termes de qualité et donc de prix, on a une différence entre les origines : « Le litchi de Madagascar est plus abordable que celui d’Afrique du Sud et du Mozambique. Sur le premier non calibré, en ce qui concerne le marché français on est à 2 euros /kg, alors que pour les deux autres on se situe autour des 2,5 à 3 euros/kg en fonction des calibres. Une différence justifiée du point de vue de la qualité de la production et du travail effectué ».

En ce qui concerne la demande, les spécialistes travaillent plus avec le litchi du Mozambique et de l’Afrique du Sud qui est d’avantage une marchandise de grossistes. Mais quelques supermarchés comme Auchan ou Carrefour proposent désormais à la vente ces deux origines se vendant mieux que les litchis de Madagascar. Toutefois « les volumes de litchis en provenance de Madagascar sont tellement énormes par rapport à ce qu’il se fait en Afrique du Sud ou au Mozambique que c’est Madagascar qui occupe l’énorme partie du marché de litchis, alors que l’Afrique du Sud et le Mozambique restent pour une clientèle assez avisée ».