Créé en 2008, le distributeur français spécialisé dans le bio compte, aujourd’hui 123 points de vente et fait travailler 1400 personnes : 300 au siège de Paris (XVe) et dans ses trois entrepôts d’Orly, Thiais (Val-de-Marne) et Wissous (Essonne), le reste dans les magasins. En quelques années, Bio c’Bon s’est imposé comme le numéro 3 du bio en France, derrière Naturalia (173 points de vente) et Biocoop (500).
Interviewé par le journal Le Parisien, Thierry Chouraqui, président de l’entreprise a expliquer ce succès fulgurant et ses perspectives pour l’avenir.
« Nous sommes présents dans toutes les régions, sauf l’ouest de la France. On voulait des magasins sympas, clairs, avec des prix accessibles et les produits frais en vedette. Nous avons commencé par nous implanter en région parisienne, parce que c’est là que se concentrait la part de marché la plus importante, puis la Paca, et ainsi de suite », explique-t’il. Le cap des 250 salariés, synonyme de passage au statut d’ETI (Entreprise de Taille Intermédiaire) aurait été franchi autour de 2012. « Dans ce marché qui allait se réorganiser, il nous fallait nous développer vite et trouver les talents pour avancer. Si nous ne devenions pas assez représentatifs, le train allait passer sans nous. » L’enseigne est désormais présente en Italie, en Espagne, en Belgique, en Suisse et au Japon.
La marque a pris le pari de grossir vite, sans acquisition et sans ouverture de son capital. La première et seule ouverture de capital n’interviendra qu’en décembre dernier. Aeon, le géant japonais de la distribution, a officialisé sa prise de participation de 19,9 % dans Bio c’Bon. « C’est un partenaire industriel et non un financier », veut préciser Thierry Chouraqui.
Avec un chiffre d’affaires du bio de 8 à 9 milliards d’euros sur un marché de la distribution total de 150, Bio c’Bon continue d’investir. L’entreprise vient d’acquérir un entrepôt géant de 12 500 m2 à Athis-Mons, dans l’Essonne. Il ouvrira d’ici le printemps et remplacera les trois bases logistiques existantes.
Source : Le Parisien