Le Parlement britannique votera aujourd'hui (mardi 15 janvier) sur le plan Brexit du Premier ministre Theresa May. Les rumeurs et les spéculations vont bon train à l'approche de ce vote.
Le week-end dernier, d'autres détails sont soudain apparus : si le Parlement n'approuve pas le plan, c'est tout le Brexit qui sera remis en question. Tel est l'avertissement lancé par le Premier ministre May.
May a répété ce message hier lors d'une visite dans une usine de porcelaine. Elle a averti qu'un vote de veto paralyserait le Parlement. Cela ne se traduira toutefois pas par un Brexit dur. Les Britanniques resteront membres de l'UE. Le Premier ministre britannique a menacé de retirer l'article 50 si le Parlement n'approuve pas le plan.
Plus tôt, la Cour européenne a établi que cette possibilité est réelle. Il n'est pas nécessaire d'obtenir l'approbation des 27 autres pays membres pour que cela se produise. Dans ce scénario, le Royaume-Uni restera donc membre de l'UE.
Les partisans du Hard Brexit ne semblent pas découragés par cette menace. Si les députés votent contre le plan, la Chambre des communes britannique demande au premier ministre de présenter une nouvelle proposition dans les trois jours.
À Bruxelles, Jean-Claude Juncker et Donald Tusk, respectivement présidents de la Commission européenne et du Conseil européen, ont écrit que cette disposition d'urgence n'a rien à voir avec la réalité. Les deux hommes espèrent que cette clause d'urgence ne sera pas nécessaire.
Ils ont également nié l'existence d'un accord secret permettant à l'Irlande du Nord de rester membre de l'UE. Ainsi, l'UE espère calmer la situation.
Il semble donc que toutes les options soient encore envisageables. Quoi qu'il en soit, beaucoup de choses dépendent du vote du Parlement aujourd'hui.
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