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Le filet de sécurité (backstop) reste le principal obstacle

Theresa May présente son plan B

L'incertitude autour du Brexit n'est pas encore dissipée. Hier, le Premier ministre May a présenté son « plan B » au Parlement britannique. Les médias laissent entendre que son « plan B » ressemble étrangement à son « plan A ». L'attention semble se porter sur ce que l'on appelle le « Backstop ». May essaie de trouver des moyens d'obtenir l'adhésion des opposants de son propre parti et du DUP d'Irlande du Nord. Le DUP a déclaré que tant que le filet de sécurité ne sera pas ajusté, il n'acceptera pas une entente sur le Brexit. De l'autre côté des négociations en Europe, l'UE et l'Irlande ont déjà clairement indiqué que le filet de sécurité doit rester dans l'accord jusqu'à ce qu'une meilleure solution soit trouvée.

Le Premier ministre May veut également faire participer Jeremy Corbyn, le chef du Parti travailliste, aux discussions. Celui-ci exige toutefois une promesse de May qu'il n'y aura pas de « Brexit dur ». C'est une demande que May n'est pas prête à faire. La date du Brexit est toujours fixée au 29 mars. Le Premier ministre May ne voit aucun intérêt à retarder le départ de l'Union Européenne. En outre, rien ne garantit que l'UE accordera une prolongation s'il n'y a pas de voie claire vers une percée. Un nouveau référendum semble également être sur la table. Outre les objections pratiques à la tenue d'un référendum à court terme, May ne veut pas accroître les désaccords au sein de la nation.

Le backstop est un filet de sécurité qui protégera l'île irlandaise d'une frontière trop rigide. Dans l'accord du Vendredi Saint, qui a mis fin à une décennie de conflits en Irlande du Nord, il a été convenu qu'une telle frontière n'existerait jamais sur l'île. Avec le départ des Britanniques, une telle frontière est inévitable à moins que les Britanniques ne restent dans l'union douanière. Si le filet de sécurité entre en vigueur (s'il existe un No-Deal Brexit), la libre circulation des marchandises et des personnes entre l'Irlande et l'Irlande du Nord sera toujours possible. Cela signifie que les Britanniques devront se conformer aux réglementations européennes, mais qu'ils n'auront plus leur mot à dire à ce sujet. L'arrangement peut s'attendre à de nombreuses critiques de la part du Parlement, car aucun accord n'a été conclu quant à la durée de cette mesure d'accompagnement.

Date de publication: