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Europe : la filière de la pomme de terre en berne

Sur le continent européen, les récoltes de pommes de terre ne sont pas au beau fixe. Cela entraine des négociations tendues entre les les agriculteurs, les fabricants de frites et de chips, ainsi que la distribution. 

L'Europe a produit 18 % de moins de pommes de terre, après un été historiquement chaud et sec. Les transformateurs n'ont trouvé ni la qualité ni les quantités qu'ils attendaient auprès des agriculteurs avec lesquels ils sont en contrat. Désemparés, ils ont dû se fournir sur le marché libre, à des prix exorbitants : le prix pouvait être jusqu’à cinq fois plus élevés que l'an dernier (250 à 300 euros la tonne).

Si la France est moins touchée que ses voisins (-9 %), elle reste le premier exportateur européen de pommes de terre et doit fournir les pays du nord de l’Europe. Paris eux se trouve la Belgique, premier fournisseur mondial de frites surgelées. Là-bas, la production de pomme de terre s'est effondrée de 30 %. « La difficulté d'approvisionnement va durer jusqu'aux premières pommes de terre primeur à la fin du mois de juin... Les producteurs vont demander une hausse du prix de leur contrat », explique le dirigeant d'Altho, un producteur de chips installé dans l'ouest de la France.

Ce n’est pas encore clair si les supermarchés répercuteront ou non les hausses de tarifs demandées par les marques.

Du côté des frites surgelées, les grands du secteur comme McCain demandent des hausses à deux chiffres que la grande distribution prendra ou non sur ses marges.

Pour l’instant, du côté consommateur, le seul effet perceptible de la mauvaise récolte est la taille des frites. Comme annoncé par McDonald et Burger King, celles-ci sont plus petites en 2019.

Source : http://www.rfi.fr

Date de publication: