Le Fonds mondial pour la nature (WWF) a approuvé un guide pour aider les entreprises à réduire leurs déchets plastiques et à remplacer le produit par des matériaux plus durables.
Le rapport « Non au plastique dans la nature : Un guide pratique pour un engagement d'entreprise » se concentre sur la stratégie appelée l'« Organisation pour l'impact », explique l'entreprise de solutions durables McKinsey dans un communiqué de presse.
Dans cette étape, les entreprises doivent se préparer au succès par « « l'alignement stratégique et une collaboration intense, mais sélective, avec les parties prenantes et les autres organisations. »
Le deuxième point porte sur la réduction de la quantité de plastique vierge utilisée et l'augmentation des taux de collecte et de valorisation pour contribuer à « réduire les déchets à grande échelle. »
De plus, le guide conseille aux organisations d'étudier les habitudes d'achat des consommateurs et d'élimination des déchets afin de « réduire les risques que leurs produits contribuent à la pollution. »
En se concentrant sur le comportement souhaité des consommateurs, les entreprises peuvent contribuer à rendre « facile et avantageux pour eux d'opter pour le bon comportement. »
Le guide recommande également de faire un « effort supplémentaire » pour obtenir un contenu recyclé de « haute qualité », avec des investissements technologiques et des partenariats pour augmenter l'approvisionnement en plastique réutilisé.
Avec toutes ces recommandations, les organisations apporteront des contributions « plus significatives », car elles tiendront compte de la collecte, de la récupération et de la construction de systèmes en circuit « entièrement fermé ».
Le WWF a rappelé que la pollution plastique est un problème « exceptionnellement complexe » qui menace l'avenir de la planète, et bien que ce matériau n'appartienne pas à la nature, « sa présence est écrasante et provoque un impact environnemental, économique et social négatif » dans les écosystèmes du monde entier.
« La responsabilité de la crise plastique est partagée », a déclaré l'ONG, qui estime que « les actions des entreprises peuvent contribuer à influencer les consommateurs », même si une « approche unie et ambitieuse » de la pollution plastique sera nécessaire dans les années à venir.
Source : EFE