En 2017, la filière de l'ail rose de Lautrec avait perdu 50 % de sa production. Cela était dû aux températures caniculaires qu’avait connu la région. Depuis, les agriculteurs ont connu un regain d’activité. « L'année 2018 a été moins marquée par les problèmes de maladie bien qu'on ne parle pas d'extinction totale », précise Yannick Garibal, de l'exploitation agricole à responsabilité limitée Braco. « Avec le stockage en chambre froide, nous n'avons plus ce problème, poursuit le producteur d'ail rose. C'est la seule solution pour éradiquer la maladie car la seule cause que l'on connaît, pour le moment, c'est la température excessive. Le temps chaud et humide des deux ou trois derniers étés favorise le développement des bioagresseurs. Résultat, ceux qui ont gardé la méthode traditionnelle ont tout de même eu quelques pertes cette année. C'est là-dessus que les Espagnols sont en avance. Le stockage à froid, cela fait 50 ans qu'ils le font. »
Les producteurs profitent du salon de l’agriculture pour reconquérir le public. Plus d'une tonne d'ail rose de Lautrec est prévue pour séduire les parisiens alors que 600 manouilles et 700 têtes d'ail avaient trouvé preneurs l'an dernier. Des chiffres qui devraient être à la hausse cette année !
157 producteurs à travailler cet ail caractéristique qui est aujourd'hui le seul en France à bénéficier du label Rouge. L'an dernier, plus de 561 tonnes d'ail labellisé et IGP (indication géographique protégée) ont été commercialisés.
Source : ladepeche.fr