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Les producteurs antillais de bananes parient sur la segmentation

Face à la concurrence latino-américaine, les producteurs de Banane de Guadeloupe et Martinique diversifient leur offre. Avec cette année, deux nouveaux produits, la « banane française bio » et la banane « enfant ». Cette dernière sera disponible en France en avril. Il s’agit d’une banane plus petite, en bouquet de 3, 4, 5 ou 6 fruits. Elles seront au même prix que les grandes afin de valoriser la banane antillaise face à sa concurrente d'Amérique latine, en particulier d'Equateur, le premier exportateur mondial.

La banane américaine va profiter d’une baisse des taxes. Alors que la tonne coûtait 176 euros en 2010, elle passera à 75 euros seulement l'an prochain. En attendant, les producteurs de Guadeloupe et de Martinique segmentent leur offre pour tirer plus de valeur ajoutée sur la part du marché français qu'ils ont encore (soit 40 % aujourd’hui).

En 2015, ils ont lancé la « banane française » vendue en bouquet. Cela a permis de réduire les déchets en magasins. Depuis l'an dernier leur « banane équitable » valorise aussi la production des exploitations de moins de 5 hectares.

D’ici la fin de l’année sera lancée la « banane française bio ». Avant, il était presque impossible de cultiver la banane en bio aux Antilles. L'humidité extrême entraînait le retour de la cercosporiose noire, une maladie du bananier qu'on ne sait pas encore gérer complètement sans pesticide. Depuis, la recherche a mis au point une nouvelle variété résistante à ce champignon. Elle est donc une hybridation classique de bananiers sauvages. 

Source : rfi.fr

Date de publication: