Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber

Quelques difficultés sur le marché de la tomate

Selon un professionnel hollandais qui exporte beaucoup sur la France, au mois de janvier les conditions étaient plus favorables pour le marché de la tomate grappe. Le marché se portait mieux qu’en ce moment en raison des conditions climatiques difficiles en Espagne qui a directement impacté la qualité (coloration et tenue) et les volumes en production. La coloration rouge est un critère très important pour la vente en France. Du coup, les prix et la demande étaient plus forts en Belgique et en Hollande. Durant le mois de janvier, les prix sont montés jusqu’à 1.80€/kg pour l’origine Espagne, 2.00€/kg pour l’origine Belgique/Hollande et plus de 3.00€/kg pour l’origine Française.

Mais depuis le début du mois de février, il y a un retournement de situation. Les productions Espagne et Maroc sont plus qualitatives, les produits sont plus rouges ce qui fait qu’il y a plus de volumes disponibles sur le marché pour une consommation au mois de février relativement faible. Du coup, le marché se retrouve déséquilibré avec un surplus de production et des prix qui ont énormément baissé. Et qui sont en-dessous des prix moyens des 5 dernières années. Pour de l’Espagne en ce moment, les prix s’articulent autour de 0,80-0,90 euro/kilo, en Hollande on est à 1,30 euro en moyenne et la France tourne autour de 2,20-2,30 euro/kilo. La consommation est très calme depuis au moins trois semaines. Les gens n’achètent pas de tomates et se sont tournés vers d’autres produits peut-être parce que les prix étaient trop importants au mois de janvier selon le professionnel du secteur, qui n’a pas ressenti une hausse de la consommation avec la hausse des températures ces deux dernières semaines. Mais il ne faut pas oublier que cette vague de chaleur s’accompagne aussi des vacances scolaires en France, ce qui fait que les marchés sont un petit peu plus calmes.