« Les prix des tomates et des aubergines ont chuté de plus de 10 % la semaine dernière, et les courgettes perdent déjà de la valeur depuis un mois. Tous les prix sont inférieurs à ceux de l'an dernier », a déclaré l'organisation agraire dans un communiqué.
Ils soulignent que cette situation n'est pas seulement la conséquence d'une éventuelle augmentation de l'offre due à une hausse des températures, et ils déplorent « l'absence de stratégies ou d'initiatives de prévention. »
« Au contraire, les organisations de producteurs et leur association n'ont pas encore pris de mesures. Nous nous retrouvons dans la même situation que d'habitude, sans aucun mécanisme de gestion de crise pour effectuer des retraits de produits, par exemple, au cas où la situation ne changerait pas et où les baisses de prix deviendraient encore plus prononcées », ont-ils ajouté.
Par conséquent, ils demandent que l'offre soit réglementée, afin que les tomates, les courgettes ou les aubergines ne soient pas « soumises cette année à la même épreuve que les concombres. »
Les courgettes sont les produits dérivés les plus mal lotis de février, car elles perdent de la valeur semaine après semaine. Au cours des 15 derniers jours seulement, leur prix a chuté de 41 %, oscillant autour de 0,25 €, soit 50 % de moins que le prix atteint l'an dernier.
Les aubergines sont également touchées par ce déclin. Leur valeur a chuté de 17 % la semaine dernière et de 63 % au cours des quinze derniers jours.
Actuellement, le prix à l'origine se situe autour de 0,30 € et est inférieur de 46 % à celui de l'année dernière. Asaja a souligné qu'en février et mars, ce produit a atteint les pires prix de ces dernières années.
Dans le cas des tomates, leur prix a chuté de 27 % au cours des quinze derniers jours, tombant en dessous de 0,35 €, soit « bien en dessous des coûts de production, même si la superficie de tomates de la province a été réduite cette campagne. »
Selon Asaja, la situation est également « préoccupante » pour les producteurs de légumes de plein champ, tels que les courgettes, les choux-fleurs ou la laitue. Ces derniers se vendent « seulement 0,30 € la pièce (déjà manipulée), donc les producteurs ne peuvent même pas couvrir leurs coûts. »
Source : EFEagro