Les exportations de poires et de pommes de la vallée du Rio Negro et de Neuquen vers les marchés étrangers se sont élevées à 40 598 tonnes au cours des deux premiers mois de l'année. C'est près de 16 % de moins qu'à la même date de l'année précédente.
Les données proviennent d'un récent rapport préparé par le Terminal portuaire de Patagonie du Nord, qui prend les ventes externes qui partent du port Rio Negro de San Antonio Oeste et de la jetée de Bahia Blanca. Ces deux points de départ concentrent plus de 80 % des exportations totales de fruits de la vallée du Rio Negro et de Neuquen vers les marchés étrangers.
Le rapport souligne que les exportations de poires au cours de cette période se sont élevées à 38 500 tonnes, soit près de 13 % de moins qu'au cours de la même période de l'année dernière. Les expéditions de pommes ont atteint un peu plus de 2 000 tonnes, soit 50 % de moins qu'au cours des deux premiers mois de la saison 2018.
La Russie a importé 13 200 tonnes de poires, il s'agit de 33 % de l'offre exportable de la Vallée dans ces deux premiers mois de 2019. Elle a été suivie par l'Italie avec près de 11 000 tonnes et une part de 27 % du total des expéditions de cette espèce. Les États-Unis ont suivi avec 15 % de tous les achats de poires de la région.
Pour la plupart des opérateurs, cette baisse des expéditions est essentiellement due à deux causes : le manque de taille des fruits et près de 15 jours de récolte par rapport à l'année précédente. « Les niveaux d'expédition au cours de ces deux premiers mois ont été conformes aux prévisions. Mais la fermeture de la frontière avec le Brésil change le scénario de sorte qu'il pourrait y avoir une croissance notable des expéditions outre-mer en mars », a déclaré un homme d'affaires important lorsqu'on lui a posé des questions à ce sujet.
La saison n'a pas connu le meilleur départ. Suite au récent rétablissement des droits à l'exportation et à la baisse des remboursements, le secteur privé du système fruitier du Rio Negro et de la vallée de Neuquen a transféré près de 1,8 milliard de pesos à l'État. Il s'agit d'un montant substantiel, surtout si l'on tient compte de la rupture structurelle qui affecte l'activité et du manque de financement pour faire face à une nouvelle récolte dans une année compliquée, sur le plan commercial.
Source : rionegro.com.ar