Selon les prévisions de l'Organisation de coopération et de développement économiques, l'économie turque devrait se contracter de 1,8 % cette année. Cette prédiction a été publiée dans une semaine au cours de laquelle les journaux de l'opposition ont déploré la flambée des prix des légumes ; le président Recep Tayyip Erdogan a attribué la hausse des prix aux spéculateurs qu'il compare a des « terroristes ». Kémal Kilicdaroglu, le dirigeant de l'opposition, en a profité pour railler la Turquie qui doit importer les oignons d'Égypte.
« Les perspectives de croissance restent faibles en Turquie », a déclaré l'OCDE dans ses Perspectives économiques intermédiaires. « Les marchés financiers se sont stabilisés et la compétitivité extérieure s'est améliorée, mais la faiblesse de la confiance, le poids élevé du service de la dette des entreprises, le resserrement de la politique monétaire et la faiblesse de la demande sur les marchés de la zone euro pèsent toujours sur la demande intérieure et extérieure. »
Al-monitor.com ne donne qu'un seul point positif de ce rapport du 6 mars : L'OCDE prévoit que la contraction sera courte. Elle s'attend à ce que l'économie turque connaisse une croissance allant jusqu'à 3,2 % en 2020.