Le conseiller régional Jean-Philippe Courtois a interpellé les parlementaires afin qu'ils relaient une demande de réévaluation du quota de banane. Il a mentionné l’importance de l’agriculture guadeloupéenne qui représente 4,6% des emplois sur le territoire. La production de la banane y tient une part conséquente et possède un rôle majeur dans le calcul du Produit Intérieur Brut de la Guadeloupe.
Si les quotas avaient été révisés à la baisse par l’Union Européenne en 2007 suite à un contexte météorologique désastreux, aujourd’hui un travail important de restructuration de la filière a eu lieu. La Guadeloupe peut désormais dépasser le tonnage de référence imposé par l’union européenne. Les agriculteurs produisent donc à perte au-delà de cette limite.
Il a précisé que la convention qui lie aujourd’hui les producteurs de banane et le conseil régional de Guadeloupe prévoit :
- L’installation de jeunes agriculteurs grâce à l’augmentation des quotas. Ce qui participera à terme au renouvellement de la classe.
- La création de 500 emplois directs sur les exploitations pour des ouvriers de bas niveau de qualification.
- La création de 350 emplois indirects
- La mise en place d’un plan de formation pour les ouvriers
- De conforter les petites et moyennes exploitations en leur assurant de meilleurs revenus.
Suite à cela, une lettre a été envoyée conjointement par le sénateur Dominique Théophile et le député Olivier Serva, au ministre de l’Agriculture. Celui-ci a répondu en montrant son soutien quant à remonter les quotas européens à 100 000 tonnes de bananes pour la Guadeloupe.
Source : caraibcreolenews.com