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Nouvelle-Zélande : L'appel du ministère public soutient que le jugement de la demande relative au kiwi n'est pas fondé en droit et en fait

Le gouvernement néo-zélandais (la Couronne) a conclu ses propositions devant la Cour d'appel, dans laquelle il cherchait à annuler un jugement qui concluait qu'il devrait être tenu pour responsable d'une éclosion de psa en 2009.

En juin dernier, la Haute Cour de Nouvelle-Zélande a déclaré que le MPI (anciennement MAF) avait fait preuve de négligence à plusieurs reprises lorsqu'il avait autorisé la maladie PSA en Nouvelle-Zélande, après une audience de 12 semaines. La couronne a interjeté appel de la décision, qui a débuté cette semaine, avec une demande reconventionnelle qui n’a toujours pas été entendue.

Les plaignants (Strathboss Kiwifruit Ltd et Seeka Ltd) ont plaidé avec succès qu’une cargaison en provenance de la province du Shaanxi (Chine), arrivée en 2009, contenait 4,5 kg de pollen, d’anthères et d’autres matières végétales infectés par le Psa - et que la loi exigeait que la livraison soit inspectée par le MPI à la frontière. L’autorisation de biosécurité n’aurait pas dû être accordée en raison d’irrégularités notables. La question de savoir si le MPI avait une obligation de diligence envers les producteurs de kiwi était au centre du procès.

Selon l’appelant, les conclusions de la Haute Cour ne sont pas fondées en fait et en droit. Elles comportent cinq grandes « erreurs principales » et doivent être renversées.

Photo : vignes de kiwis à Strathboss

Dans ses observations, elle affirme que le jugement devrait être annulé sur la base d'une prémisse implicite erronée selon laquelle la couronne (ou « MAF ») peut être poursuivie en justice directement de manière délictuelle, et non seulement par procuration. La Couronne affirme que le jugement semble avoir « traité le MAF comme une personne morale qui peut avoir des obligations de diligence envers les demandeurs. En vertu de la Loi sur les procédures de la Couronne, la Couronne ne peut être tenue responsable du fait d'autrui que pour la faute de ses dirigeants ou de ses préposés. Le jugement omis d’identifier une personne ayant une obligation de diligence envers le premier défendeur, Strathboss. »

En tant que tel, l'appelant déclare que la décision de la Haute Cour devrait être annulée, « laissant ainsi la mise en balance des intérêts importants liés à la biosécurité et au commerce international a être déterminée en vertu des dispositions de la loi et des garanties de droit public, sans complication ni déformation par des demandes de négligence de droit privé ».

L'appelant a ensuite déclaré que les défendeurs (les 212 producteurs de kiwis) n'avait pas établi que le personnel du MAF, avec les connaissances disponibles à l'époque, aurait dû agir différemment et que la norme de diligence appliquée dans le jugement exigeait que le personnel du MAF ait des preuves positives de l'absence de risque, est imparfait. Il est contraire aux obligations qui incombent à la Nouvelle-Zélande en vertu de ses arrangements commerciaux internationaux de permettre l’importation de marchandises, sauf preuve du risque.

La proposition soulignait également que le jugement n'avait pas analysé ce qui se serait passé si le personnel du MAF avait agi « sans négligence » ; et l’intimé devait prouver que, sans les violations alléguées, les importations de pollen de kiwi auraient été empêchées.

La couronne a également fait valoir que le jugement avait été erroné de déterminer si un envoi portant la mention pollen de kiwi et arrivé en Nouvelle-Zélande en juin 2009 était à l'origine de l'incursion. Elle dit qu'il y avait un malentendu sur la nature de l'enquête de causalité ; qu'il ne s'agit pas de prouver comment un phénomène s'est produit, mais de prouver que le défendeur était responsable d'un préjudice particulier subi par un demandeur. La demande soutient que personne ne peut encore dire avec une confiance suffisante si la livraison de juin 2009 a été la cause de l'incursion du Psa.

En plus de tous les points ci-dessus, selon l’appelant, la disposition relative à l’immunité prévue à l’article 163 de la Loi sur la biosécurité prévoit un moyen de défense contre ce que prétend l’intimé.

Le ministère public a également présenté des observations concernant la demande reconventionnelle des défendeurs selon laquelle des dommages et intérêts devraient également être accordés à Seeka, ce qui a été rejeté dans le jugement de la Haute Cour. L'appelant a soutenu : « en tant qu'opérateur post-récolte, Seeka n'a aucun droit de propriété sur les vignes de kiwi infectées par le Psa et n'a subi aucun dommage matériel. Seeka fournit simplement aux producteurs des services après récolte et des frais pour ces services ».

La demande poursuit en affirmant que la plupart des autres pertes présumées de Seeka résultent en quelque sorte de ses relations contractuelles et il est bien établi qu’un lien contractuel ne justifie pas à lui seul le recouvrement d’une perte économique relationnelle.

L’intimé doit commencer ses plaidoyers de « contre-appel » devant la Cour d’appel lundi.

Date de publication: