Des représentants de la Basilicate ont également participé au groupe de travail mixte sur les fraises qui s'est réuni le 15 mars 2019 dans la salle de réunion du PO Sole.
La réunion du groupe italo-franco-espagnol a pour objectif de discuter de la situation de la culture de la fraise dans les pays respectifs en analysant les questions stratégiques de la campagne précédente pour améliorer la campagne en cours.
ItaliaOrtofrutta - Unione Nazionale était représentée par deux entrepreneurs de la Basilicate : Carmela Suriano, directrice générale du Club Candonga, et Francesco Nicodemo de Nicofruit.
« Mon intervention s'est concentrée sur la situation commerciale, en analysant les forces et les faiblesses du segment de la fraise en Europe. Selon quelques études, la demande de fraises et de fruits à baies augmente en Europe, mais les consommateurs ne sont pas assez satisfaits des fraises des différents Etats membres. »
« Si le secteur de la fraise a l'intention de se développer, nous devons changer notre approche. Nous devons promouvoir les fruits des principaux producteurs européens en termes de qualités organoleptiques, de durée de conservation et de santé. »
« Le Club Candonga est un exemple positif de la façon dont la commercialisation doit être abordée. L'idée de différencier l'offre sur le marché européen était positive, car les consommateurs sont prêts à payer un prix plus élevé pour un produit qui est un cultivar unique avec des techniques de culture, une éthique et une durabilité uniques ».
« Les consommateurs n'ont pas les outils pour faire la distinction entre les fraises. Grâce à une campagne de marketing, le Club Candonga a réussi à faire connaître le caractère unique de son produit et à le différencier des autres fraises. »
« Pour étendre ce concept à toutes les fraises des pays européens, les États membres doivent redoubler d'efforts pour promouvoir les qualités du produit et modifier les stratégies des producteurs afin qu'ils se concentrent davantage sur la qualité plutôt que sur les volumes. »
« Le Maroc, l'Egypte et d'autres pays du Maghreb augmentent leurs productions et, en raison de leurs législations différentes, leurs produits arrivent sur le marché européen à des conditions différentes, créant une concurrence déloyale. »
« Au cours de la réunion, le représentant français a parlé d'une campagne de communication menée par le ministère de l'Agriculture. Cependant, si l'on regarde les surfaces cultivées et donc les volumes commercialisés, la France n'atteint que 20 % de ce que l'Italie produit. »
« S'inspirant de l'exemple français, l'Italie pourrait adopter différentes stratégies pour promouvoir les fraises, également avec l'aide des différentes associations et syndicats. »
« Le système de production en Basilicate est assez avancé. C'est la deuxième année consécutive que la région est la première productrice italienne. Elle met en œuvre des techniques hautement spécialisées. Le travail d'équipe est essentiel pour les années à venir - nous devons essayer d'améliorer les techniques de production et d'adopter des cultivars ayant des qualités organoleptiques, une durée de conservation et une santé considérables ».