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Kiwigate : les faux kiwis français

Le kiwi est l’un des fruits préféré des français. Ils en mangent 2,8 kg par habitant chaque année. Mais aujourd’hui un événement vient faire de l’ombre à ce juteux marché. En effet, la répression des fraudes vient d’annoncer que 12 % des kiwis estampillés « origine France » vendus depuis trois ans sont en fait produits en Italie, a relevé Le Parisien-Aujourd’hui en France.

Après un an d’enquête de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), c’est au total, 15 000 tonnes de fruits faussement français qui ont ainsi été écoulées sur cette période. Plusieurs procédures judiciaires ont été initiées à l’encontre de sept entreprises : leur bénéfice illicite total est estimé à 6 millions d’euros (M€).

Normalement, les kiwis français se vendent plus cher que les kiwis italiens. Ainsi, il faut débourser environ 0,70 € pièce pour s’offrir ce fruit d’origine française au marché, contre seulement 0,50 € pour son homologue italien.

Si les consommateurs sont touchés par cette supercherie, les 1 200 kiwiculteurs français en souffrent eux aussi. 77 % de la production française est concentrée en Midi-Pyrénées et en Aquitaine, la filière française produit en moyenne 45 000 tonnes de ce fruit par an. Les concurrents italiens, eux, arrivent à mettre sur le marché 400 000 tonnes chaque année.

De plus, on a constaté des traces de produits phytosanitaires interdits en France.

Les autorités ont été alertées à cause des gros volumes disponibles en fin de saison. « On s’est dit : de si gros volumes en fin de saison, ce n’est pas possible », raconte Adeline Gachein, la directrice du bureau interprofessionnel du kiwi. Son organisation a alerté la DGCCRF. Les enquêteurs ont remonté le fil, identifiant sept entreprises accusées d’avoir « francisé » des kiwis italiens, certaines par le biais de montages extrêmement complexes, mis au jour par les enquêteurs. « Notre enquête n’aurait pas eu de tels résultats s’il n’y avait pas eu une bonne collaboration entre la France et l’Italie, notamment grâce au réseau Food Fraud, créé après la crise de la viande de cheval », précise-t-on à la direction de la répression des fraudes.

En cas de tromperie, les entreprises incriminées risquent jusqu’à deux ans de prison et 300 000 euros d’amende.

Source : Le Parisien

Date de publication: