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Jean-Luc Charbonneau, Biogaronne :

« La planification de la culture bio est hyper-importante »

En 2002, la structure des producteurs bio Biogaronne a démarré avec 13 producteurs et un directeur commercial qui se sont associés. Dix-huit ans plus tard, la société travaille avec 80 producteurs du sud-ouest de la France et réalise un chiffre d’affaires autour de 6 millions d’euros. Chaque année, sa croissance atteint les 15 à 20 %. Le directeur commercial, Jean-Luc Charbonneau, explique que le marché à beaucoup changé.

« Cela fait maintenant 29 ans que je vends des fruits et légumes bio. Pendant plusieurs années nous avons cherché des clients pour vendre nos marchandises. Aujourd’hui, nous cherchons des producteurs afin de fournir notre clientèle grandissante. Dans le sud-ouest nous sommes confrontés à un vrai manque de production bio. »

Producteur Didier Deshayes

La planification de la culture
La demande pour les produits bio ne cesse de croître. Selon Jean-Luc, il faut faire très attention à structurer la production par rapport à cette forte demande. « La demande cause une certaine pression sur la production, mais il faut y aller progressivement. Des centaines d’hectares nouveaux en bio risquent à terme de dégrader le prix payé aux producteurs. Avant d’augmenter la production, il faut avoir une demande constante. Certains consommateurs ne mangent du bio qu’après une crise alimentaire, comme ce fût le cas à grande échelle après la crise de la vache folle. Ces consommateurs retournent vers le conventionnel après 5 ou 6 mois. Mais il faut dire que depuis 3 ou 4 ans, la demande pour les produits bio est assez constante. »

Jean-Luc trouve que c’est une aberration de mettre des produits sains, bio, dans des barquettes en plastique. « C’est un surcoût énorme qui ne correspond pas du tout à la philosophie bio. C’est pourquoi nous ne vendons que 3 % de nos marchandises aux GMS. Je suis prêt à les fournir, mais uniquement en vrac. » Biogaronne vend aux grossistes bio partout en France et exporte vers l’Allemagne, la Hollande et la Belgique. La vente locale représente 30 % de son chiffre d’affaires.

Jean-Luc insiste sur l’importance d’une démarche collective. « Chez Biogaronne, nous nous sommes associés pour établir une complémentarité de compétences. Nous travaillons comme une coopérative. Le gérant est un producteur et nous offrons aux jeunes producteurs un appui technique, commercial et financier. Chaque année il y a de nouveaux producteurs qui s’installent. Souvent, ils reprennent l’exploitation conventionnelle de leurs parents, et passent en bio. »


Cette vidéo représente l’appui technique et la récolte des tomates

Structurer la région
Biogaronne travaille aussi avec l’interprofession bio de Nouvelle Aquitaine. « Chaque année nous auditons toutes les entreprises de fruits et légumes bio dans le sud-ouest pour savoir combien de tonnes de marchandises il manque. À partir de ces données, nous aidons un certain nombre de producteurs à s’installer. Nous faisons aussi des campagnes de communication ensemble. »


Producteur Thierry Zanardo

Les produits saisonniers
Les producteurs de Biogaronne suivent les saisons. « En été nous avons la gamme ratatouille et la prune. En automne, les raisins de table, la courgette, le fenouil, le potimarron et le butternut représentent une grande partie de notre production totale. En hiver la pomme, le kiwi et la mâche sont des productions importantes, et au printemps nous offrons des fraises, des carottes bottes, du poireau primeur et des asperges. »

Cette année il faisait chaud en mars, et les asperges sont arrivées 15 jours plus tôt. Le marché français n’était pas encore prêt à absorber les volumes. « De plus, beaucoup de plantations d’asperges bio ont vu le jour il y a 3 ou 4 ans, dans tous les bassins de production en France. Et toute cette production arrive maintenant en même temps. »


Présentation de Biogaronne 

Pour plus d’informations :
Biogaronne
Tél : 05 53 98 39 10
Fax : 05 53 98 33 52
biogaronne@wanadoo.fr  
www.biogaronne.info