La culture du corossol en Colombie a augmenté ces dernières années, atteignant des chiffres significatifs : le pays consacre 5 000 hectares à cette culture et exporte plus de 416 000 kg, soit un million de dollars.
Le nombre total d'hectares ensemencés, selon l'Association horticole de Colombie (Asohofrucol), est de près de 5 000 hectares, soit deux fois plus qu'il y a une décennie. La consommation de corossol est devenue très populaire en Colombie, où les conditions climatiques sont idéales pour cultiver ce fruit. Les zones de production se sont concentrées dans la Valle del Cauca, Tolima, la région dite du café, et Boyaca.
La culture de Soursop s'est intensifiée depuis 2008, et les producteurs de différentes régions se sont organisés, ce qui a amélioré les processus et favorisé l'industrialisation du secteur.
Malgré cela, le corossol est une culture complexe, car de nombreux ravageurs et maladies affectent cette plante et empêchent le développement ultérieur de la production. Par conséquent, la demande est actuellement supérieure à l'offre. De plus, le processus de pollinisation, qui doit souvent se faire naturellement, entrave la culture de ce fruit et empêche l'obtention de rendements élevés.
Selon les études, il existe trois types de corossol : aigre, mi-sucré et sucré. La production du pays se concentre sur les cultures semi-douces, en raison de leur plus forte demande à l'étranger.
Les marchés nord-américain et chinois ont été très attirés par le Soursop. Sa popularité a augmenté parce que ce fruit peut être utilisé comme aromatisant pour les produits laitiers et en raison de ses bienfaits anticancéreux. En conséquence, les exportations colombiennes de ce fruit ont augmenté, même si l'absence de certificats Global Gap reste un problème.
Malgré cela, le nombre de ces cultures augmente. On s'attend à ce qu'elles deviennent l'une des cinq cultures fruitières les plus importantes du pays au cours des prochaines années.
Source : agronegocios.co