Les producteurs de pommes de terre kenyans affirment que leurs courtiers achètent la marchandise dans des sacs de 110 kg et la reconditionnent ensuite en sacs de 50 kg avant de les vendre à Nairobi et sur d'autres marchés.
Les agriculteurs ont accusé le gouvernement de ne pas avoir réussi à freiner ce phénomène malgré la promesse faite il y a un an. « La loi stipule très clairement que les pommes de terre doivent être emballées dans des sacs de 50 kg. Les intermédiaires en profitent maintenant en achetant le produit dans des sacs rallongés pour ensuite le reconditionner dans des sacs de 50 kg avant de le transporter. Ils font d'énormes profits alors que les agriculteurs vivent dans la pauvreté », a déclaré Wilfred Kimaru, président de la Potato Growers Association.
M. Kimaru a regretté que les efforts déployés pour obtenir l'aide du gouvernement national et des gouvernements des comtés aient été vains : « Pourquoi le gouvernement n'applique-t-il pas la loi sur les pommes de terre qui énonce très clairement la manière dont il faut emballer ces dernières ? Les agriculteurs souffrent malgré des efforts accrus dans ce secteur. »
Le gouverneur Francis Kimemia a toutefois déclaré qu'il avait lancé des efforts pour réformer le sous-secteur de la pomme de terre, qui est en difficulté dans le comté. Le gouverneur a déclaré qu'un comité avait été formé pour régler les problèmes qui touchent le secteur.
« Mon administration veillera à l'application de la règle du sac de 50 kg par l'intermédiaire de nos agents et du Groupe de travail sur la pomme de terre de Nyandarua, composé des directeurs des ministères de l'agriculture, des coopératives et des finances" a-t-il déclaré. Cependant, il a dit que le problème est systématique. » Nous créerons également un centre pour mesurer les poids exacts en plus de créer un fonds renouvelable pour aider à accroître les profits de l'industrie de la pomme de terre et à employer un plus grand nombre de nos jeunes.
Source : standardmedia.co.ke