La campagne en faveur des fruits à noyau s'accélère actuellement au marché de gros de Munich. OR-PA GmbH commercialise de gros volumes de pêches, d'abricots et de cerises, essentiellement espagnols, depuis plus de trois semaines. « En raison du temps relativement froid, la demande actuelle n'est pas ce qu'elle devrait être », rapporte le PDG Seckin Yildirim.
Le 23 avril, un peu plus tôt que d'habitude, les premiers envois en provenance d'Espagne sont arrivés chez Münchener GmbH. « Les prix sont tout à fait normaux, les cerises sont, selon le calibre, échangées entre 5-6 € / kg. Cependant, en raison des conditions météorologiques actuelles, les clients sont encore un peu hésitants à propos des fruits à noyau. Cela signifie que notre chiffre d'affaires est actuellement estimé à environ 30 % inférieur à celui de l'an dernier. Quand le temps s'améliorera, la consommation devrait augmenter progressivement au cours des prochaines semaines. »
« Quoi qu'il en soit, je suppose que les prix vont baisser, surtout pour les cerises précoces et les abricots », explique le détaillant, dont la clientèle est principalement composée de détaillants et de restaurateurs turcs. Les volumes de vente sont également un peu plus faibles que l'année précédente sur l'ensemble de la gamme de produits.
Fruits à noyau de toute l'Europe
Le grossiste munichois dispose d'une gamme variée de marques de fruits à noyau, dont la marque de distributeur Frutaria, qui est en vente du début à la fin de la saison. En plus des produits en provenance d'Espagne, des drupes d'Italie et de Turquie sont également commercialisés, souligne Yildirim. « Aujourd'hui, les premiers abricots d'Italie vont arriver. Plus tard, d'ici la fin du mois, les cerises turques seront également sur le marché. En termes de prix, l'Espagne est généralement la moins chère, suivie de l'Italie, et les produits turcs sont les plus chers. Ces dernières années, cependant, il y a de plus en plus de régions qui livrent des fruits à noyau, comme la Grèce et la Bulgarie, mais aussi la Hongrie et la Pologne ».
Bien que les drupes européennes soient attendues avec impatience chaque année, étant l'un des derniers produits saisonniers purs sur le marché, selon Yildirim, il n'y a pas de croissance dans les volumes. Bien au contraire : « J'ai tendance à observer une baisse constante des ventes de fruits à noyau dans le commerce de gros. Aujourd'hui, nous ne traitons plus les quantités qui étaient auparavant échangées sur le marché de gros, y compris la sélection croissante de fruits à noyau dans les supermarchés. D'un autre côté, les pêches et les Paraguayos poussent année après année, même ici. »
Les carottes espagnoles peuvent actuellement être commercialisées rapidement. « Et surtout, les épiceries fines qui ont déjà acheté des carottes gastronomiques allemandes comme celles importées », explique Yildirim.
Les carottes espagnoles, les nouveaux favoris
Malgré le grand nombre de clients étrangers de OR-PA GmbH, les effets du Ramadan sur les ventes sont plutôt faibles, poursuit Yildirim. « Nous vendons un peu plus de dates, mais sinon l'influence est minime. Ce que nous vendons très bien, ce sont des carottes espagnoles, que j'essaie de promouvoir depuis environ un an maintenant. Le volume des ventes a été limité en 2018. Cette année, la commercialisation est exceptionnelle, principalement en raison du faible niveau des stocks en Allemagne et du rapport qualité-prix modéré des produits italiens. Début avril, nous avons vendu les premiers lots et je suppose que nous pouvons continuer la commercialisation jusqu'à la nouvelle récolte allemande en juin ».
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