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Manque de main d’œuvre pour les melons charentais

A Semussac près de Royan, Soldive, le principal producteur de melons de Charente-Maritime avec 6 000 tonnes annuelles, recrute habituellement plusieurs dizaines de saisonniers en Bulgarie chaque année. Même en recrutant du personnel à l’étranger, l’entreprise recherche toujours une centaine de personnes, à quelques semaines de la récolte qui démarre en juin.

« On voit de moins en moins de gens qui viennent spontanément, comme autrefois », explique Antoine Martin, le chef d’exploitation. « On fait appel à des intermédiaires qui font pour nous le recrutement en Bulgarie. Au plus fort de la cueillette, on monte à 200 saisonniers, dont 50 Bulgares. » La société ne peut en prendre plus car elle doit les héberger et, en pleine saison estivale, les logements disponibles sont rares.

Le métier est assez éprouvant. Avec les melons, tout se fait à la main, de la plantation à la récolte. « C'est un travail très physique, confirme Jean-Marc, un saisonnier. On est toujours courbé, il faut se relever. Le corps n'est pas fait pour rester penché huit heures d'affilée ! Mais il s’habitue... »

Le risque causé par ce manque de main d'œuvre est donc de devoir gâcher une partie de la production. « C'est déjà arrivé, concède Antoine Martin. On ne peut pas assurer le tour de récolte, et on laisse des melons dans le champ. »

 


Source : francebleu.fr

Date de publication: