La fraise a détrôné la tomates dans les ventes aux enchères liées au Verbond Belgische Veilingen (VBT). Pour ce qui est du chiffre d'affaires, la fraise est devenue le produit phare et a laissant la tomate en deuxième position.
En 2018, les ventes de fraises ont représenté une valeur de 152,5 millions d'euros. La tomate, qui était auparavant en tête du peloton, a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 148 millions d'euros.
Si la fraise s'est autant démarquée c'est surtout dû à la saison des tomates de l'année dernière qui a été plutôt décevante. Le volume de tomates fournies en 2018 est au même niveau qu'en 2017, mais le prix moyen a diminué de 8 %.
Conditions météorologiques
La production et la commercialisation des fruits et légumes ont été fortement influencées par les conditions climatiques de 2018. Selon le VBT, les conditions météorologiques extrêmes ont eu un impact considérable sur les conditions de production et de récolte, tant au niveau national qu'international.
En 2018, les légumes de serre ont été confrontés à une concurrence féroce de la part de l'importante quantité de produits importés du Sud. Les bas prix en raison de la surproduction espagnole et la faible consommation entraînent un démarrage difficile pour les tomates et les aubergines.
L'offre de poivrons a été plus faible dans les quatre couleurs en 2018 par rapport à 2017. Le poivron avait des prix moyens normaux, mais avec de grandes fluctuations. La laitue a pu compenser l'offre limitée par un prix moyen plus élevé (+24 %).
Légumes d'hiver
Au premier trimestre 2018, la situation du marché des légumes d'hiver était défavorable, mais au début du mois de mars, les prix ont de nouveau augmenté lorsque le temps est devenu plus froid.
Le mois d'avril chaud a été suivi d'un mois de mai et de juin doux, ce qui a entraîné des pics d'approvisionnement en asperges à très bas prix. Le chou-fleur et d'autres variétés de choux ont également souffert de la chaleur et de la sécheresse. Il en résulte toutefois une baisse de la production qui a profité à la hausse des prix.
L'offre de chicorée et de poireau a été moins importante en 2018 qu'en 2017. Le chiffre d'affaires de la chicorée a augmenté de 11 % et celui du poireau a diminué de 9 % en raison du bas prix moyen.
Fruits supérieurs
La formation des prix sur le marché de la poire a été en forte hausse et en baisse au premier trimestre de 2018 en raison d'une offre irrégulière et d'une qualité variée. Malgré l'offre importante de fruits d'été, la formation des prix des poires à la fin de la saison 2017/2018 était correcte. En 2018, l'offre était presque égale à celle de 2017, mais avec un prix moyen de 13 %.
Les pommes ont connu une solide progression des prix au premier semestre 2018 en raison de la pénurie sur le marché. La grande récolte européenne de pommes a mis les prix sous forte pression au cours des premiers mois de la saison 2018/2019. En 2018, un prix moyen inférieur de près d'un cinquième à celui de 2017 a été constaté.