Malgré la hausse de 27 % du prix de la prune par rapport aux sept jours précédents, causée par une pénurie de produits et une plus grande demande européenne, les coûts de production sont encore plus élevés, selon Antonio Moreno, responsable national des fruits à noyau de l'UPA. Bien que les prix soient plus élevés que ceux enregistrés l’année dernière, ils sont encore loin des 80 cents / kg nécessaires pour couvrir les coûts de production, explique M. Moreno
En semaine 24 (du 10 au 16 juin 2019), le prix de la prune était de 74,5 centimes / kg, contre 53,33 centimes / kg à la même période en 2018, selon le MAPA, qui prévoit une production nationale de 151 700 tonnes pour cette année, soit 2,7 % de plus que l'an dernier.
La saison est déjà terminée en Andalousie (l’année dernière, elle a produit 28 500 tonnes) et les volumes de la région de Valence (13 000 tonnes en 2018) et de Murcie (11 500 tonnes), qui dureront jusqu’en juillet, ne sont pas suffisants pour répondre à une demande européenne accrue, notamment à une période où la saison de l'Estrémadure ne fait que commencer.
Estrémadure, plus grand producteur de prunes d’Espagne, avec un volume d’environ 67 000 tonnes en 2018, a lancé sa campagne, il y a quelques jours, qui devrait atteindre son apogée en juillet. Selon le responsable de l'association des producteurs de fruits Afruex, Miguel Ángel Gómez, la perspective est d'atteindre 90 000 tonnes. M. Gomez a toutefois exprimé sa préoccupation devant l'entrée en vigueur de l'augmentation du salaire minimum en janvier, qui entraînerait selon lui « une augmentation de 25% des coûts salariaux. »
Source : Efeagro/agroinformacion.com