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Narbonne : des troupeaux entretiennent les terres agricoles

A Cuxac, le maraîcher Guillaume Murail utilise une idée originale pour entretenir les 150 ha des Jardins d’antan. Il fait venir 1 500 bêtes pour remettre les terres en état à l’issue des récoltes de melons, pastèques, artichauts, blé ou encore luzerne. Un procédé 100 % écologique.

En se promenant dans ses parcelles de terres agricoles, on peut apercevoir une dizaine de moutons et de chèvres en train de pâturer. Par terre, quelques melons usés rappellent que la récolte a déjà eu lieu et que le nettoyage est en cours. « Tout est parti de ma rencontre avec un berger de Valras, raconte-t-il. Il avait du mal à trouver à manger pour ses bêtes dans la région, et devait retourner en montagne. Or de mon côté, j’avais de quoi les nourrir tout au long de l’année ! ». Aux Jardins d’antan, les récoltes s’enchaînent au fil des saisons avec, toujours, la nécessité de remettre ensuite les champs en état. « Normalement, ça demande l’usage de tracteurs et d’un broyeur. Désormais, ce sont les moutons et les chèvres qui mangent les restes de culture ». Cette technique n’a en fait rien de nouveau ; elle était en effet utilisée par nos ancêtres. 

Depuis trois ans, 1 500 bêtes divisées en trois troupeaux sont réparties dans les terres du domaine, au fur et à mesure que les récoltes prennent fin. « Au lieu de trois ou quatre jours de boulot intensif, les animaux pâturent tranquillement. Au final, il n’y a plus qu’à retirer le paillage en plastique ! » Ainsi, les bêtes se substituent au broyeur avant la récolte des pommes de terre, et interviennent une fois le blé moissonné pour déguster les repousses d’herbe. De plus, en faisant leur besoin dans les champs, les troupeaux nourrissent à leur tour la terre d’un engrais naturel. Il s’agit donc d’une bonne alternative aux désherbants chimiques. Voilà peut-être la solution pour l’avenir de l’agriculture.


Source : lindependant.fr