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Des myrtilles des Vosges qui viennent d’ailleurs

Dans le massif vosgien, 90 % des myrtilles consommées viendraient en fait des pays de l’Est ! Les raisons sont complexes, mêlant réglementation, tradition, coût, fiscalité, protection de la nature et caprices de consommateurs.

Patrick Kempf utilise des myrtilles polonaises. Il indique que c’est à cause de la France, qui ne soutient pas les petits patrons et « cultive l’assistanat et la fainéantise » ; la réglementation de la cueillette et le zèle des contrôleurs, qui « découragent les rares bonnes volontés » ainsi que le manque de main-d’œuvre. 

Il ajoute également que le prix y est pour beaucoup : « Les fraîches d’ici, on en trouve un tout petit peu à Métro mais c’est 10 euros le kilo. L’importation, c’est la moitié du prix. » Beaucoup achètent donc sans intermédiaire aux cueilleurs « professionnels » : « Quand ils téléphonent pour nous en proposer, ils ne disent pas bonjour, ils ne se présentent pas… Je ne leur en prends pas. Et puis je n’ai pas envie de me faire coincer, de payer des PV pour ces bêtises ! Sans compter que si c’est pour qu’elles aient passé la nuit sur un balcon de la ZUP à Colmar, ce n’est pas la peine ! », poursuit-il.

Les habitudes des consommateurs sont aussi à remettre en question : il faut éduquer le consommateur, lui apprendre qu’on mange de la rhubarbe au printemps, puis de la myrtille, puis de la quetsche, de la mirabelle, et on finit par la pomme. Les gens veulent des produits frais, typés, tracés local, sans même se demander quand c’est la saison ! »

Source : estrepublicain.fr