La récolte de poire est lancée depuis quelques jours déjà. Si le rendement est correct sans être exceptionnel, la qualité en revanche est au rendez-vous. « Elle est bien ferme, verte et de grande taille, c’est un très bon cru », explique une cueilleuse.
A Rosoux, frontière avec la Flandre, les exploitants sont très satisfaits de la récolte : « L’année dernière, la sécheresse a été bien pire. Ici, même s’il y a eu deux jours de chaleur extrême, il y a eu suffisamment de pluie pour obtenir de bons fruits. Les arbres eux-mêmes sont encore plus verts qu’à la même époque l’année dernière », explique Nicolas Goffin, exploitant d’une ferme.
Malgré la grande qualité de ses produits, l’exploitant s’inquiète de pouvoir écouler son stock : « Pour rentrer dans mes frais, espérer une petite marge, je dois les vendre à 0.60 euro/kg sinon ça ne sert à rien. Depuis l’embargo Russe, nous devons trouver des débouchés pour l’équivalent de 40 % de notre production annuelle et les prix restent bas à cause de la surproduction ». Il exporte actuellement la grande majorité de sa production en Allemagne ou en Angleterre pour les petits calibres. Seule une petite partie est consommée localement. Avec le spectre du Brexit qui plane sur l’économie, le pire est à craindre. Goffin devra trouver de nouveaux débouchés comme l’Asie avec les deux géants que sont l’Inde et la Chine.
Source : rtbf.be