« Si la saison commence mal, nous devons avoir le courage d'éliminer les pêches, nectarines et prunes de mauvaise qualité. Même si nous risquons de perdre quelque chose au début, au moins nous ne compromettrons pas l'ensemble de la campagne », explique Davide Modigliani, un cultivateur de Cesena qui possède 12 hectares de vergers de pêchers.
« Je pense qu'une qualité médiocre en mai risque de compromettre le reste de la campagne. Le secteur agricole devrait être plus courageux. Par exemple, en mai, les fruits n'étaient pas très bons avec une faible durée de conservation en raison de la pluie. Les consommateurs ne faisaient pas d'achats et les prix ont baissé et n'ont jamais augmenté. Dans ces cas, il vaudrait mieux éviter de mettre sur le marché des fruits de mauvaise qualité. »
« La grêle et les insectes ont endommagé 25 % de la récolte, sans parler des dégâts causés aux couvertures par le vent fort. Les prix étaient plus que satisfaisants, à peine inférieurs à la moyenne des années précédentes. »
Modigliani effectue des éclaircissages drastiques et une fertilisation minimale afin d'augmenter la teneur en matière sèche. La production est vendue en caisses 30x40 ou 30x50. Les pêches et les nectarines sont vendues à des chaînes de magasins de détail, à des marchés généraux ou à quelques magasins spécialisés.
« Nous récoltons actuellement la variété Morsiani 90. Les calibres moyens vont de AA à AAAA. Les produits de seconde qualité sont également vendus emballés. L'emballage coûte environ 15 centimes d'euro, alors il faut tenir compte de la transformation et du transport - au moins 50 centimes d'euro par kg. Les prix de vente - entre 1,50 et 2,00 €/kg en moyenne selon la variété, le grade et la période - ont été satisfaisants, bien que le climat ait affecté la production brute vendable. »
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