Ces derniers mois, plusieurs cas de tromperie quant à l’origine de certains produits ont été révélé par les autorités. Au printemps derniers, on apprenait que plus de 15 000 tonnes de kiwis italiens avaient été présentés comme des kiwis français. Aujourd’hui, c'est au tour des tomates d'être au centre d'une nouvelle affaire.
En Bretagne, un grossiste « étiquetait des tomates cerises et des tomates rondes « origine France », alors qu’elles étaient en réalité issues de différentes origines. Le grossiste n’a pas contesté les faits », ont révélé les services de la Direction départementale de la protection des populations des Côtes-d’Armor.
En comparution devant le tribunal, le grossiste risque une amende de 200 000 € dont 100 000 € avec sursis pour l’entreprise et 70 000 € (dont 35 000 € avec sursis) pour le gérant, en plus de la confiscation des saisies déjà effectuées (248 000 €).
La Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF) a renforcé ses actions sur ce type de fraudes. « L’objectif est de protéger les consommateurs français qui attachent une importance particulière à l’origine des produits qu’ils achètent et de protéger les producteurs français contre une forme de concurrence déloyale », indique Virginie Beaumeunier, directrice générale de la DGCCRF.
Source : processalimentaire.com