Au cours de son exercice 2018-2019 clos au 30 juin, le groupe Bonduelle a réalisé un chiffre d’affaires de 2,777 Md€, stable par rapport à l’année précédente (2,776 Md€). « La rentabilité a été inférieure à ce que nous souhaitions délivrer sur l’exercice. Mais le groupe est en bonne santé financière, avec un endettement maîtrisé et un chiffre d’affaires ainsi qu'un résultat à un plus haut niveau historique », a affirmé Grégory Sanson, directeur général adjoint du groupe, en charge des finances et du développement.
La sécheresse de 2018 a entraîné une baisse de la quantité des récoltes et leur renchérissement. Bonduelle estime le coût de cet aléa climatique sur ses comptes à 8 M€. Le groupe travaille actuellement sur des solutions alternatives pour lutter contre les conséquences de ce phénomène climatique : « Nous engageons des actions sur le long terme, comme l’emploi de variétés plus résistantes au stress hydrique et à la chaleur, des pratiques agroécologiques pour limiter l’érosion, comme l’emploi de strip-till et de couverts végétaux entre deux cultures, permettant de garder l’humidité des sols », a expliqué Guillaume Debrosse, le directeur général de Bonduelle.
Les difficultés rencontrées par le groupe aux U.S.A. ont lourdement pesées sur l’entreprise française : la crise sanitaire générée par la découverte de la bactérie E. Coli dans des salades a contracté le marché même si l'entreprise n’était pas liée au scandale, de même que la perte d’un gros client distributeur dans ce même marché des salades fraîches. Bonduelle estime avoir perdu près de 100 M€ de chiffre d’affaires aux États-Unis sur l’exercice.
A noter que la marque Del Monte au Canada et les d’outils de conditionnement et de transformation de légumes surgelés aux États-Unis (Lebanon) et en Russie (Belgorod) ont apporté un chiffre d’affaires supplémentaire de 32,7 M€ sur l’exercice.
Source : lebetteravier.fr