Le Marché d'intérêt national de Toulouse (MIN) vient de confirmer son redressement économique pour l'année 2019, deux ans après la reprise par le groupement Lumin’Toulouse.
A l’époque, le « ventre de Toulouse » était endetté à hauteur de 24 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires de 330 millions. Aujourd’hui, le chiffre d'affaires devrait dépasser la barre des 400 millions d'euros et avoir un budget « à peu près à l’équilibre » en fin d’année. « Nous sommes passés d'un taux d'occupation du MIN de 80 % à notre arrivée, contre 96 % aujourd'hui. Ce qui va permettre de dépasser fin 2019, comme en 2018, la barre des 400 millions d'euros de chiffre d'affaires consolidé, avec un budget à peu près à l'équilibre et 1 200 emplois directs », détaille Dominique Batani, directeur du marché de Rungis.
Depuis 2017, 22 entreprises sont arrivées au sein de l'édifice, cinq concentrations ont été établies, pour huit départs au total. Il a aussi diversifié les types d’entreprises. « Il est intéressant que le MIN de Toulouse s'ouvre à des secteurs pour lesquels le marché n'était pas présent auparavant, comme le conseil ou encore la marine », poursuit Dominique Batani. Désormais, le MIN recense 153 entreprises et 295 producteurs au Grand Marché.
Source : latribune.fr