Un certain retard a été pris au niveau de la saison des exportations de semences de pommes de terre qui débute généralement en octobre. Il s’agit en général d’un temps fort pour les producteurs, les transporteurs, les expéditeurs et les dockers avec des répercussions économiques importantes pour la région de Brest.
« L’arrachage a été interrompu et 15 % de la production est toujours en terre », explique François Leost, représentant d’Elorn Plants. La situation est similaire aux Pays-Bas et en Belgique. « Nous exportons de la classe Élite et la Bretagne met tout en œuvre pour avoir de la qualité avec des normes sanitaires très contraignantes », poursuit le représentant.
Elorn Plants exporte de la Synergie et, pour la première année, la Dacine, variété à peau rouge, à hauteur de 50 tonnes. Trois cargos devraient être chargés par les dockers d’ADS.
La Germicopa-Gopex fait le même constat sur le retard de la récolte à cause des intempéries. La société craint de ne pouvoir satisfaire tous ses clients. Elle commercialisera environ 120 000 tonnes cette année. Elle a déjà expédié 20 000 tonnes dont 5 000 sur Cuba à partir des Pays-Bas. Chaque semaine, 150 à 200 conteneurs partent de Brest, 11 000 tonnes étant destinées à l’Égypte. En novembre et décembre, ce sont deux cargos qui partiront pour l’Algérie avec un total de 6 000 à 7 000 tonnes.
L’augmentation des frais de transport est également un problème qui entraînera un surcoût d’environ 10 euros à la tonne. Il faudra notamment des assurances plus chères pour des expéditions en Irak, au Mali ou en Libye.
Source : letelegramme.fr