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La place de la France et de l’Espagne sur l’Europe et le Grand Export

Grand producteur de pommes pour l’un et premier exportateur européen de fruits à noyaux pour l’autre, la France et l’Espagne possèdent chacune des atouts différents pour s’imposer sur le marché européen et au Grand-Export. « Les produits français sont un gage de qualité. Que ce soit pour les fruits à noyaux ou les pommes, la France bénéficie d’une très bonne image au niveau européen et mondial. Quant à l’Espagne, ses prix et sa technicité lui procurent un avantage concurrentiel de taille au Grand-Export », explique Nathalie Casal, directrice de la société Distrimex.

 

Fruits à noyaux : « L’Espagne a pris un gros virage Grand Export »
Si les petites exploitations de fruits à noyaux façonnent les paysages du sud de la France, les grosses structures espagnoles, notamment de prunes, se sont spécialisées pour pouvoir exporter partout dans le monde. « Dans la région d’Extrémadure, les exploitations ont énormément investi et ont acquis un grand savoir-faire et un niveau de technicité notamment dans la cueillette et la conservation de ces prunes qui leur permettent d’évoluer au grand-export. Ce que la France, essentiellement composée de petites structures dans les fruits à noyaux qui rencontrent des difficultés à investir vis-à-vis entre-autre d’une taxation élevée, ne peut pas faire », explique Nathalie.

Bien que le modèle de production ne soit pas le même, la France sait tirer son épingle du jeu : « L’abricot français est très connu et plébiscité en Europe pour sa qualité. Il en va de même pour la pêche française qui est très appréciée sur le continent. Alors même si l’Espagne est bien positionnée sur le grand-export notamment, les fruits à noyaux français ont réussi à conquérir le marché européen ».

Quant à la saison des fruits à noyaux cette année, Nathalie l’a trouvé relativement compliquée : « La fin de saison a été très difficile pour écouler la production, qu’elle soit espagnole ou française. Même si l’offre s’est vue réduite à cause de conditions climatiques pénalisantes (moins 30 % pour les abricots français), la demande a manqué. Ce qui fait que le prix cette année n’a pas pu compenser le manque de volume ».

Pommes : « Cette année, la pomme française sera présente en qualité et quantité »
Si la saison a été compliquée pour les fruits à noyaux, elle l’a tout autant été pour les pommes qui se sont vues hautement concurrencées par la production massive de la Pologne. Mais Nathalie est positive pour cette année : « Les prévisions de récoltes tournent plutôt en notre faveur cette année. Avec 40 % de production en moins pour la Pologne, la pomme française va être beaucoup moins concurrencée. En août-septembre c’est un peu compliqué car toutes les origines se retrouvent sur le marché. Mais la France ayant une très bonne capacité de stockage, et la récolte cette année étant très qualitative et quantitative, la deuxième partie de la saison sera meilleure ».

Cette concurrence très agressive menée par la Pologne est une des conséquences de l’embargo russe, qui comme l’explique Nathalie, continue après cinq années à pénaliser le marché européen : « Que ce soit pour la France ou l’Espagne, le marché russe n’a jamais totalement été remplacé. Nous exportions vers la Russie tous les gros calibres notamment en pommes, dont seuls les Russes étaient friands. Du jour au lendemain, nous nous sommes retrouvés avec ces énormes volumes dont l’Europe ne voulait pas. Les producteurs ont donc du mettre en place des techniques agricoles telles que l’éclaircissage pour diminuer la production de gros calibres ».

A l’inverse, l’embargo russe a été la porte d’entrée de certains produits sur le marché européen : « Nous exportions énormément de pêches plates en Russie. Un fruit qui n’était ni connu, ni plébiscité par les autres pays européens. Pourtant, lorsqu’il y a eu l’embargo, la pêche plate a trouvé sa place sur d’autres marchés, allant même aujourd’hui parfois jusqu’à remplacer la pêche traditionnelle. Mais d’un point de vue général, même après 5 années, aucun marché n’est venu compléter ce manque ».

Des projets de développement ambitieux
Fort d’une expérience de 45 ans, Nathalie est convaincue que la capacité d’adaptation de Distrimex a été un atout primordial pour perdurer dans le temps. Toujours dans cette optique, la société continue de développer son domaine d’activités avec de nouveaux projets : « Nous pensons élargir notre gamme avec de nouveaux produits tels que la mangue et l’avocat. D’autre part, nous souhaitons renforcer notre présence sur le marché français avec les produits de contre-saison comme les kiwis du Chili ou les raisins et les prunes d’Afrique du sud. Sans oublier le bio, de plus en plus sollicité dans le monde, que nous voulons développer au Grand-Export ».

Pour plus d'informations : 
Nathalie Casal 
Distrimex
Tél. : + 33 (0)4 90 13 62 65
Cell. : + 33 (0)6 08 43 93 70
Fax : + 33 (0)4 90 89 15 03
n.casal@distrimex.fr  
http://distrimex.fr/