Les samedi 2 et dimanche 3 novembre 2019, la Fête des Champignons accueillera entre 20 et 30 000 personnes à Saint-Bonnet-le-Froid, en Haute Loire. De nombreux producteurs, ramasseurs ou grossistes de toute la région seront présents.
Pour Jacques Marcon, chef étoilé de Saint-Bonnet-le-Froid, la cueillette ancestrale évolue par la force des choses. Selon la Confrérie des champignons de Saugues, « la première chose à faire, impérativement, est de s’occuper vraiment de l’adaptation des forêts en changement climatique, en s’occupant enfin des champignons ! En effet, ce sont bien les champignons qui assurent 100 % de l’alimentation en eau des arbres. Si nous voulons que les arbres parviennent à s’adapter aux sécheresses, qui deviennent plus fréquentes, il est nécessaire de s’occuper aussi, des champignons. Sinon, on ne s’occupe que de la moitié de la solution ! La Haute-Loire peut devenir l’un des territoires pionniers sur ce sujet dans le monde. » La deuxième chose à faire est de « mettre en place également une gestion qui favorise à la fois la production de bois et la production de champignons. »
Ce sont quelques idées que viendra défendre Jean Rondet, ingénieur agronome et ancien ingénieur des Ponts, Eaux et Forêts. De la culture des pleurotes dans les années 80, il a ensuite travaillé avec l’INRA de Bordeaux sur des projets dans plusieurs régions. Son travail sur l’écologie des cèpes et des champignons sylvestres en général a débuté dans la Creuse en 1990. Depuis cette époque, il a coordonné et coordonne des projets de coopération européenne sur ces deux thèmes (champignons forestiers et champignons cultivés), en France, Espagne, Portugal et dans les Caraïbes.
Source : zoomdici.fr