Plus d’un mois après l’incendie de l’usine Lubrizol, alors que les maraîchers ont à nouveau le droit de vendre leurs produits, les clients eux sont réticents à consommer local.
« On a eu trois semaines vraiment compliquées où on était presque à l'arrêt, autour de -80 % d'activité. Là, on est en train de remonter progressivement à -40, -50 %. Malgré tout, on est toujours en pertes », explique Baptiste Mégard, producteur de poireaux.
Les clients se méfient encore des effets que pourraient leur causer les produits locaux. Seuls les primeurs qui ont renoncé à s'approvisionner localement n'ont pas souffert de l'effet Lubrizol.
Source : francetvinfo.fr