C’est dans le magasin IGA Lambert à Bromont, Québec que vient d’arriver une petite révolution : des bacs de légumes en vrac.
Le magasin a déjà entrepris plusieurs démarches pour réduire son empreinte environnementale. Les clients doivent, depuis un an, avoir leurs propres sacs réutilisables pour emballer le contenu de leur épicerie. La Ville de Bromont à même suivi l’exemple en interdisant désormais les sacs en plastique à usage unique.
C’est des clients qu’à émané cette idée de légumes en vrac. « C’est extrêmement positif, remarque Philippe St-Jean, directeur du supermarché. Ça a créé une réaction, les gens ont le goût de ça. » Le concept a ensuite été proposé par IGA Sobeys et adopté depuis déjà plusieurs jours par les usagés. Douze bacs fermés permettent d’avoir des carottes, des courgettes, des pois mange-tout, des fèves, des navets et des choux de Bruxelles que les clients attrapent à l’aide de pinces. « C’est un projet test, ajoute M. St-Jean. Le concept est là pour rester, mais on veut voir comment les légumes réagissent, lesquels on peut mettre, lesquels on ne peut pas mettre. On ne peut pas tout vendre en vrac, mais le but est d’agrandir l’offre à l’avenir. »
Dans la région, le IGA Lambert est le seul à s’être inscrit au programme des légumes en vrac pour le moment, mais la rénovation ou le déménagement de certains commerces permettront de faire de la place à cette nouvelle offre.
« Notre but, à moyen terme, c’est que les gens prennent l'habitude d’apporter, avec leurs sacs réutilisables, leurs sacs en tissu pour faire leur magasinage », souligne Philippe St-Jean. L’entreprise souhaite être un model du genre : « Il y a encore du suremballage en magasin, on ne s’en cache pas, mais ce concept-là est un pas de plus dans la bonne direction. On a des initiatives permettant aux clients d’arriver avec leurs plats réutilisables. On veut être un influenceur dans le comportement des gens, on veut les aider à changer leurs habitudes c'est-à-dire être un bon citoyen corporatif. Nous ne sommes pas parfaits, mais il faut commencer quelque part et je pense qu’on est en avance. »
Source : lavoixdelest.ca