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Le MIN des Arnavaux continue sa transition vers le bio

Depuis 2019, le Marché d’intérêt national (MIN) des Arnavaux a entamé une grande mutation. Il doit doubler sa surface d’ici à 2022 : trois bâtiments logistiques en froid positif viennent d’être terminés et proposent 5 000 m² de surface de plancher destinés à la livraison urbaine de produits frais ; opérationnels dès janvier 2020.  

D’ici trois ans, près de 45 000 m² de nouveaux locaux industriels et commerciaux seront créés. Un tournant vers les produits biologiques est en train de se préciser ; le premier grossiste 100 % bio vient en effet d’ouvrir ses portes. Après 32 ans d’expérience au MIN, Djamel Khoulalene a ouvert MinBio, le premier box grossiste 100 % bio du site. « C’est dans l’air du temps, avec une demande grandissante », explique sa femme Jasmine, responsable des achats-ventes. « Mais ça reste un marché difficile qui demande un gros travail de prospection, autant du côté des fournisseurs que du côté des clients ». De plus, l’entreprise héberge une start-up : « Une plateforme digitale pour le marché de gros. Un MIN dématérialisé », explique Adel Hamza, qui développe le projet.

Plusieurs associations ont déjà pris place dans le MIN : l’Association nationale du développement des épiceries solidaires (ANDES) y récupère de nombreux produits afin de fournir des associations telles que la Croix-Rouge, Emmaüs ou le Secours populaire. De même pour la Banque alimentaire qui se fournit généralement auprès de la grande distribution ; via son association Fruits et Légumes Solidarité, elle lancera son atelier de transformation alimentaire dans les nouveaux bâtiments du MIN. « Les fruits et légumes sont une richesse agricole et alimentaire sur le département des Bouches-du-Rhône dont il faut profiter », explique Gérard Gros, président départemental de la Banque alimentaire. « Mais ces produits sont périssables, et nous avons de lourdes pertes. La solution, c’est de les transformer à la source ». L’atelier emploiera trois cadres et une dizaine de personnes en réinsertion sociale pour transformer les fruits et légumes invendus du MIN. Elle espère récolter 1 000 tonnes de fruits et légumes et créer 800 tonnes de produits alimentaires chaque année. 

 

Source : madeinmarseille.net

Date de publication: