Mickaël Tenailleau a lancé la ferme urbaine bio à Saint-Martin-d’Hères, dans le Centre horticole de la Ville de Grenoble, il y a déjà près d’un an.
Durant cette première année, il a produit plus de 13 tonnes de légumes depuis le lancement en novembre 2018 : « C’est une production inespérée. Sur ces 13 tonnes vendues, je ne compte pas tout ce qui se fait en bottes et qu’on ne pèse pas, comme les radis, les carottes », explique Tenailleau.
Actuellement, il cultive une quarantaine de variétés de légumes sur le terrain, sous serres et en plein air ; en fonction de la résistance des semis et des plants au climat de la région. « En bio aussi, on a le droit de recourir à certains pesticides d’origine naturelle. Mais moi, pour le coup, cette année, comme le terrain n’a jamais été cultivé, je n’avais pas besoin de recourir aux traitements. Je n’ai pas eu énormément de problèmes fongiques ni bactériens. J’ai dû faire deux traitements au souffre sur courgettes pour le médium, qui est quelque chose d’assez fréquent. Et encore, je l’ai réalisé en fin de culture. Je me demande même si c’était utile de le faire. C’est le seul légume que j’ai traité », raconte l’agriculteur.
Les clients de sa ferme urbaine sont les Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne), les marchés, les paniers d’entreprise, quelques commerçants bio locaux et aussi les habitants du quartier.
Source : ledauphine.com