L'ambiance n'est pas des meilleures sur le marché des carottes. « L'automne humide n'a pas été favorable à la qualité du stockage. En termes qualitatifs, cela pose quelques obstacles. De nombreux échantillons de tests provenant de lots arrivés pendant la saison d'automne ont été négatifs », explique Kees Heegsma, de la société de commerce de légumes de plein champ du même nom, basée à Lemmer.
« Le problème, c'est qu'il y a maintenant beaucoup de lots sur le marché. Nos pays de production voisins comme l'Allemagne, la Belgique et la France en souffrent également. L'Allemagne est normalement l'un de nos plus gros clients, mais elle est maintenant très limitée sur le marché », explique Kees.
« Il y a de bons lots, mais ils sont à un tel niveau de prix que les frais de stockage ne sont pas couverts, si bien que les gens ne sont pas d'humeur à faire des affaires ».
Si les grandes cultures de carottes de haute qualité sont payées 10 à 13 cents, le prix des lots déficitaires est encore inférieur de quelques cents. « Les coûts ne sont pas couverts. Dans les entrepôts frigorifiques, il y a moins de volume en montant net, mais cela n'améliore pas l'ambiance. Nous sommes dans une situation difficile. La chaleur et la sécheresse ravivent le commerce, mais avec un produit dont la qualité est décevante, les clients ne feront qu'hésiter davantage ».
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