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Benoît Maillard-Guillon, Ets Meseguer :

« Sur Rungis le commerce des produits standardisés est de plus en plus repris par les grands groupes »

Il y a 60 ans, les trois frères Meseguer sont partis de l’Espagne pour développer le commerce des agrumes de leur région aux Halles de Paris. Aujourd’hui, l’entreprise Ets Meseguer est située à Rungis et continue à importer et à commercialiser des agrumes. Benoît Maillard-Guillon d’Ets Meseguer souligne que Rungis occupe une position unique dans le commerce des fruits et légumes en France.

« La force de Rungis, c’est que le marché est très représentatif pour la totalité du marché français. C’est un bon indicateur pour la qualité et les volumes. Nous y voyons quels produits sont à la fin de la saison, quels produits vont démarrer et quels produits sont très recherchés. De plus, tous les produits sont accessibles et visuellement disponibles, même des produits très spécifiques. Il suffit de se balader sur Rungis pour voir la totalité de la marchandise. »

Benoît travaille sur Rungis depuis 13 ans. Au fil du temps, il a assisté à de nombreuses évolutions. « Au niveau logistique, c’est plutôt une évolution en mal. Le train entre Perpignan et Rungis a été supprimé et le trafic aux alentours de Paris s’est compliqué. Au niveau de l’infrastructure et des bâtiments, les développements sont plus positifs. Tout a été rénové et de nombreux nouveaux entrepôts ont été construits. Les investissements continuent. »

Benoît ajoute que beaucoup de maisons ont changé de propriétaire ces dernières années. « Il n’est pas difficile de trouver des successeurs. Rungis est une marque. Pour les grands groupes qui ont plusieurs entités de vente en France, Rungis est une position stratégique et les places sont encore très recherchées. » Bien que la plupart des successions n’aient pas été faites au sein même de la famille, les noms historiques des sociétés ont été gardés.

Selon Benoît, le commerce des produits standardisés est de plus en plus repris par les grands groupes. Cependant, il est confiant quant à la capacité des petites structures à suivre cette évolution. « Sur la région parisienne, il y a beaucoup de grands restaurateurs. Cela va faire perdurer les petites structures qui travaillent avec des produits très spécifiques, comme des herbes et des fleurs comestibles. Ce genre de produits sera présent sur Rungis tant que les restaurateurs seront présents sur les Halles. » Une autre tendance que Benoît pointe du doigt, c’est que de plus en plus de détaillants rachètent un magasin de gros sur Rungis. « Les détaillants qui deviennent également grossistes. »