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Gabriel Burunat, Commercial Fruits :

« Si aujourd’hui on ne charge pas les bateaux, dans un mois nous n’aurons rien à vendre »

Le marché de l’avocat est également touché par cette crise sanitaire qui sévit dans le monde entier. « Depuis une quinzaine de jours, une partie importante du marché nous a été retirée. A commencer par la restauration, secteur qui consomme de plus en plus d’avocats. Les collectivités aussi, ne font plus partie de nos canaux de distribution. Depuis la semaine dernière, ce sont les marchés ouverts que nous avons également perdus. Il ne nous reste aujourd’hui plus que la grande distribution. Or, l’euphorie dans les achats observée juste avant le confinement est terminée, aujourd’hui les magasins sont vides. A noter par ailleurs que le ministre de l’économie appelle à consommer des produits d’origine France, ce qui ne joue pas en faveur de l’avocat. Peut-être qu’un certain pourcentage de consommateurs choisira-t-il d’acheter des tomates françaises plutôt que des avocats d’import, produits de substitution ? », explique Gabriel Burunat, fondateur et président de l’entreprise Commercial Fruits.


 
Bien que l’avocat ne soit pas considéré comme une référence basique au même titre que la pomme de terre, ce fruit reste un produit très consommé en France. Il n’a donc pas été concerné par la réduction de gamme chez certaines enseignes. « Pour certains produits, la question de prix ne se pose même pas. Les clients ont juste demandé à ce qu’ils soient retirés de la gamme. Heureusement ce n’est pas le cas de l’avocat, même si nos options de ventes sont bien moins nombreuses avec des débouchés très limités. Par ailleurs, nous exportons de moins en moins et cela se ressent particulièrement sur l’Europe du Sud. Mais pour l’instant, les prix des avocats que nous arrivons à vendre se maintiennent encore à des niveaux acceptables », explique Gabriel.
 
Une diminution dans l’approvisionnement
Fort heureusement, une diminution de l’approvisionnement accompagne cette baisse de demande : « Nous avons de moins en moins d’offre chaque semaine. Cela n’est pas spécialement dû à la pandémie, mais plutôt au fait que nous soyons au carrefour de plusieurs origines. Nous proposons actuellement l’origine Maroc et Colombie, mais il y a encore de l’Espagne et de l'Israël. Il y a encore un peu de Mexique, plus de Chili et nous ne sommes qu’au début du Pérou ».


 
« Nous devons décider aujourd’hui des volumes d’avocats que nous importerons dans un mois »
Si aujourd’hui la consommation est en berne, il est très difficile dans le contexte actuel de prévoir son évolution dans un mois : « Depuis la crise sanitaire, l’approvisionnement est très compliqué. Nous ne savons pas si nous devons charger les bateaux. Certains de nos fournisseurs hésitent à exporter et d’autres ont décidé de ne pas le faire. Le problème, c’est que si nous ne chargeons pas nous n’aurons rien à vendre dans un mois. Et nous sommes incapables de savoir comment aura évolué la situation d’ici-là. Aujourd’hui, le Pérou travaille au ralentit à cause des mesures de précautions appliquées. Mais la question va se poser encore davantage dans une ou deux semaines, lorsque la production s’intensifiera », conclut Gabriel.
 
Pour plus d’informations :
Gabriel Burunat
Commercial Fruits
www.commercial-fruits.com 
gabriel.burunat@commercial-fruits.com