Une étude publiée par le magazine Linéaires, spécialisé dans la grande distribution, démontre que faire ses courses au rayon bio représenterait un surcoût de 75 % en moyenne par rapport à une consommation de produits issus des circuits conventionnels. Ce chiffre qui vient contredire les 30 % d’écart fréquemment mis en avant par les associations, a été calculé suite à l’analyse de 218 catégories de produits dont le chiffre d’affaires bio a dépassé le million d’euros sur douze mois.
L’étude note toutefois qu’il existe une grande disparité de prix en fonction des produits. La viande fraîche (+ 214 %), le jambon cuit en libre-service (+ 266 %) et le sucre (+ 700 %) affichent les hausses les plus importantes. La tendance est similaire pour les conserves de légumes hors saumures, les jus de fruits frais, le chocolat, les pâtes à tartiner ou encore les fruits secs, arborant le label AB.
En revanche, l’enquête précise que « huit catégories de produits affichent étonnamment des prix inférieurs en bio », tels que la diététique (-7 %), les fruits et légumes de 4e gamme conditionnés sous-vide, en sachet ou en barquette (-10 %) ou des desserts végétaux (-20 %). Cet écart s’explique par une « domination du bio » sur certaines de ces catégories, qui représente 53 % pour la diététique et 70 % pour les desserts végétaux.
Malgré ces écarts de prix, la vente des produits bio reste en très forte augmentation depuis le début du confinement.
Source : finance.yahoo.com