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La filière de la pomme de terre demande une aide d’urgence au retrait du surplus

Dans un communiqué du 7 mai, le Groupement interprofessionnel pour la valorisation de la pomme de terre (GIPT) a demandé une aide d’urgence au gouvernement français et à l’Union Européenne « afin de prévenir de graves conséquences sanitaires et environnementales dues aux surplus de stocks de pommes de terre ».

L’organisme a déclaré que le secteur faisait face à sa crise la plus grave de l’histoire de la filière de transformation des pommes de terre. Selon le GIPT, les commandes pour l’achat des pommes de terre transformées ont chuté de plus de 90 % pour les secteurs de la restauration rapide et hors domicile dès le commencement du confinement.

Cette baisse massive de commandes a engendré un surplus de pommes de terre issu de la récolte 2019 atteignant 450 000 tonnes en France (200 000 tonnes de surplus net qui ne trouveront pas de destination commerciale valorisante en France et 250 000 tonnes destinées à l’export).

Si certaines valorisations ont pu être identifiées comme l’usage de pommes de terre pour l’alimentation du bétail, la méthanisation, les dons, ou encore la filière amidon, l’interprofession clame qu’il faudra un soutien financier public afin de les mettre en place. Elle demande jusqu’à 35 millions d’euros pour le retrait de ces volumes. La perte sèche de valeur liée à l’absence de ventes supportée par la filière est aujourd’hui évaluée à 200 millions d’euros.

En cas d’inaction, des problèmes d’ordre écologique se présenteront : « La récolte 2019 actuellement stockée ne pourra rester chez les 3 000 agriculteurs encore longtemps en raison des risques encourus sur la qualité des conditions de stockage et des coûts additionnels », précise le communiqué. Le danger est de voir se multiplier les dépôts « sauvages » de pommes de terre qui sont contraires aux règles sanitaires et au respect des normes environnementales.

 


Source : lebetteravier.fr

Photo de la première page: © Dreamstime

Date de publication: