Dans le Gers, les cèpes ont fait leur apparition dans les bois, après les pluies qui se sont abattues sur la région ces derniers jours. « Avec le dérèglement climatique on peut s’attendre à trouver des champignons n’importe quand », déclare Bernard, un cueilleur natif de la Ténarèze. Lors de ses escapades, il trouve du Boletus Aerus, le plus prisé dans le Gers, parfois appelé en Gascogne « Cép moùrou » (cèpe maure) et du Boletus Edulis, dit cèpe de Bordeaux, de couleur marron. Il trouve également des mousserons, comme « l’amanita caesarea », de la famille souvent dangereuse des amanites. En revanche, « sa pousse annonce la fin de celle des cèpes. »
En Ardèche, du côté de Saint-Agrève, Michel Portal, pharmacien et connaisseur de champignons, est lui aussi retourné à la cueillette : « cela reste encore très éclectique. On observe une poussée généralisée mais encore très localisée. J'y suis allé jeudi mais je n'ai pas trouvé de grandes quantités dans le Meygal. On me rapporte de belles cueillettes vers Saint-Bonnet-le-Froid, Rosières. Je vais aller me promener du côté de Vorey », confie-t-il. Là, ce sont les bolets et les girolles qui pointent le bout de leur nez pour finir dans les paniers des cueilleurs.
Source : lacommere43.fr / ladepeche.fr