Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber

La flambée des prix des fruits et légumes n’affecte pas les primeurs de Metz

Récemment, l’association de consommateur UFC-Que Choisir révélait la croissance de 9 % en moyenne des prix des fruits et légumes durant le confinement. Les produits bio montraient même des écarts allant jusqu’à +12 %. Les légumes ont eu l’augmentation la plus forte, avec une moyenne tournant autour de 10 %.

Si « un recul plus ou moins fort de l’offre se traduit par des hausses plus ou moins marquées des prix », certains écarts étaient quant à eux assez troublants : « certaines catégories affichent des prix en hausse, alors que les volumes sont également en hausse. C’est le cas pour les pommes Golden conventionnelles comme bio, les bananes Cavendish bio ou encore les citrons », précise l’étude.

A Metz, la situation ne semble pas inquiéter les primeurs : « pour les prix, tout dépend de l’offre et de la demande. On peut très bien avoir des produits abordables qui, deux jours après, vont être beaucoup plus chers », explique Farid Djecta, commerçant au marché couvert de Metz. Entre un coût de production plus fort durant le confinement, la hausse des tarifs des transports, le coût plus élevé de la main-d’œuvre et les frais liés à la demande des consommateurs, qui souhaitaient davantage d’emballages pour des raisons de sécurité sanitaire, les marchands se veulent modérés : « il n'y a pas eu une augmentation sur tous les produits. Certes, des tarifs ont augmenté à cause des problèmes de production. L’importation a aussi été compliquée. Tout dépend aussi si les fruits et les légumes sont de saison ou non », précise Eva Houver, une autre commerçante.

Du côté des consommateurs, l’affluence a repris son cours habituel. « Nous avons beaucoup plus travaillé en période de confinement. Depuis le déconfinement, nous sentons que les gens ont repris le travail, qu'ils ont moins le temps de cuisiner. Mais notre chiffre d’affaires est revenu à la normale. On faisait beaucoup plus de livraisons à domicile pendant le confinement, mais avec la reprise des restaurants nous pouvons livrer, à nouveau, les restaurateurs », confie Eva Houver.

 


Source : challenges.fr

Date de publication: